samedi, juillet 12, 2025
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Où en est la législation du logiciel de caisse en 2021 ?

Tous les commerçants qui font des encaissements au comptoir sont dans l’obligation d’utiliser un logiciel de caisse sécurisé, et c’est une législation en vigueur depuis le 1er janvier 2018. Le but est d’offrir plus de transparence sur les transactions effectuées par les professionnels avec les clients particuliers. Mais c’est également fait pour limiter les fraudes à la TVA. Tout de suite, on fait le point concernant la législation du logiciel de caisse en 2021.

Le logiciel de caisse sécurisé, pour quoi ?

Tous les commerçants assujettis à la TVA et qui ont des particuliers comme clients doivent s’équiper d’un logiciel de caisse sécurisé et certifié. Cette législation concerne surtout les terminaux de point de vente, les logiciels d’encaissement, les caisses enregistreuses autonomes ainsi que les logiciels complets d’encaissement avec gestion de stocks et suivi de la comptabilité. En effet, avec certains d’entre eux, il est possible d’effacer l’historique des transactions pour réduire le chiffre d’affaires, et donc, pour faire des fraudes à la TVA. Les logiciels ou les systèmes de caisse visés sont ceux qui permettent d’enregistrer les règlements des clients, et ce, qu’importe le mode de paiement : chèques, espèces, virements, prélèvements, cartes bancaires… Ça s’applique également sur les outils en ligne. Notons encore les logiciels de facturation avec une fonctionnalité de caisse, ils sont concernés par cette législation. Parmi les professions touchées par cette obligation, précisons les cafés, les restaurants, les hôtels, les salons de coiffure et l’esthétique… Cependant, il y a des commerçants qui sont dispensés de cette législation : ceux qui sont exonérés de la TVA, ceux qui bénéficient de la franchise de base de TVA et ceux qui sont soumis au régime de remboursement forfaitaire agricole. Tel est également le cas pour les commerçants réalisant tout leur chiffre d’affaires avec un ou plusieurs professionnels, mais avec obligation de facturation ainsi que les sociétés étrangères immatriculées à la TVA non établies en Hexagone.

Un logiciel certifié

logiciel de caisse
Crédits : Pixabay

On dit que le logiciel de caisse est certifié s’il respecte toutes les conditions exigées : inaltérabilité, sécurisation, conservation et archivage des données. D’ailleurs, il y a une liste des logiciels certifiés sur le site web des organismes accrédités par le Cofrac. Le respect des conditions est prouvé par une attestation individuelle de l’éditeur du logiciel, et c’est conforme suivant le modèle établi par l’administration. Toutefois, les commerçants peuvent créer eux-mêmes leur logiciel à condition de le faire certifier par un organisme accrédité. Le non-respect de cette législation est sanctionné par la loi. S’il y a un contrôle et que le commerçant ne dispose pas d’une attestation, il va devoir payer une amende de 7.500 euros, et c’est par logiciel ou système de caisse non certifié. Ensuite, il a 60 jours pour régulariser sa situation. Après ce délai, s’il n’a pas encore d’attestation, il aura à nouveau l’amende de 7.500 euros. En cas de fausse attestation, c’est un délit pénal qui est passible de 3 ans de prison et de 45.000 euros d’amende. Pour information, l’usage d’une caisse enregistreuse n’est pas obligatoire avec cette législation. Si les commerçants utilisent un cahier pour inscrire leurs recettes en espèces, ils peuvent continuer cette façon de faire.

Manon
Manon
Je m’appelle Manon, j’ai 31 ans et je termine actuellement mon Master d’ingénierie informatique à l’École 42 Sud. Entre deux sprints de code et trois cafés serrés, je tiens Circuit Féminin, un blog où je décortique l’actualité high‑tech avec la curiosité d’une hacker‑en‑herbe et l’enthousiasme d’une gosse devant un distributeur de composants. Mon parcours express DUT Informatique à Montpellier : j’y ai appris que git push --force peut briser des amitiés. Année sabbatique dans une start‑up IoT à Berlin : j’y ai découvert le pouvoir d’un Raspberry Pi sur une serre connectée. Retour en France pour un Master spécialisé en cybersécurité, IA embarquée et design d’API. Pourquoi j’écris ? Parce que l’actu high‑tech file plus vite qu’un script Python mal optimisé. Mon blog me sert de « logbook » : je mets noir sur blanc ce que j’apprends, je démystifie le jargon et j’invite les curieux à saisir le tournevis numérique. Mes terrains de jeu favoris Cybersécurité du quotidien : comment patcher, chiffrer, dormir tranquille. Edge AI & Tiny ML : faire tenir un réseau de neurones dans une montre connectée. Eco‑hardware : low‑power n’est pas low‑fun ; vive RISC‑V et le recyclage de cartes. Développement back‑end moderne : APIs REST vs GraphQL, guerre froide à portée de commit. UX inclusive : parce qu’une interface qui ignore la diversité finit toujours par bugger socialement. Mon style en trois lignes Premier degré pédagogique : j’explique comme si ma grand‑mère voulait coder un bot Telegram. Second degré geek : gifs, memes et punchlines, mais jamais aux dépens de la rigueur. Troisième degré engagé : open‑source, éthique et accessibilité ; sinon, à quoi bon innover ? En dehors du clavier Je retape de vieux amplis à lampes, j’apprends le japonais grâce à une appli que j’ai forkée, et je cours des semi‑marathons avec un tracker maison imprimé en 3D – rien que pour grapher ma VMA sur Grafana. Rejoins‑moi sur N9ws.com ! Que tu veuilles monter ta première stack Kubernetes ou juste comprendre pourquoi ton smartphone chauffe comme un four à pizza, je t’embarque dans mes explorations. La tech n’a jamais été aussi exaltante – et elle est encore meilleure quand on la raconte ensemble.