samedi, juillet 12, 2025
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Ce qu’il faut savoir du consistoire central israélite de France par Zvi Ammar

On entend toujours parler de consistoire central israélite, sans pour autant connaître les raisons de son existence. Le consistoire central israélite de France ne date pas d’hier. En effet, c’est Napoléon Ier qui l’a mis en place pour administrer le culte israélite en France. Et ce, sur le modèle des autres religions pratiquées sur le territoire français : protestante et catholique. À la tête du consistoire central israélite, le roi n’a pas nommé un pasteur, ni un prêtre, mais un grand-rabbin. Dans cet article, Zvi Ammar nous dit tout ce qu’il y a à savoir sur le consistoire central israélite de France.

Le consistoire central israélite de France, par Zvi Ammar

Selon Zvi Ammar, cela fait plus de 200 ans que les consistoires coordonnent l’organisation du judaïsme en France. Mais avant de parler de consistoire central israélite, on va d’abord se focaliser sur Zvi Ammar. Qui est-il ? Quel rôle joue-t-il au sein du consistoire central israélite ? Eh bien, après avoir été le président de la communauté juive de Marseille. Zvi Ammar est aujourd’hui le président du consistoire régional. Tout au long de son mandat, il a œuvré pour la paix et a travaillé d’arrache-pied pour réunir les différentes communautés religieuses. Maintenant qu’il est à la tête d’un consistoire régional, il travaille pour mener à bien les missions qui lui sont confiées par le consistoire central. Lors d’un entretien qu’il a fait en 2021, il a expliqué que le consistoire central israélite est la fédération de tous les consistoires de France. Il est basé à Paris et regroupe trois cents communautés juives disséminées dans l’hexagone, mais aussi dans les DOM-TOM. En tant que président du consistoire régional, il se pose également les mêmes objectifs que le consistoire central : œuvrer pour la conciliation des différentes communautés ou partis politiques tant qu’ils respectent le vivre ensemble (Zvi Ammar, La tribune 2021).

Le consistoire central israélite de France : qu’est-ce que c’est ?

consistoire central israélite
Crédits : Pixabay

En France, les consistoires israélites sont composés d’un consistoire central qui se trouve à Paris et de consistoires départementaux ou régionaux. Ces derniers sont répartis dans les villes de Strasbourg, Marseille, Bordeaux, Metz, Mayence, Nancy et Haut-Rhin. C’est au cours du XIXème siècle qu’ont été créés les consistoires de Lyon, Besançon, Lille, Vesoul et celui de Bayonne. À la tête des consistoires départementaux, on retrouve le grand-rabbin. Et ce dernier est assisté par quatre membres laïcs qui sont choisis dans l’assemblé des israélites locaux. Le consistoire central quant à lui réunit le grand-rabbin de France et huit membres (laïcs) élus par des israélites provenant de différents départements. Depuis la mise en place du consistoire central israélite par le roi Napoléon Ier en 1808, on a vu défiler 17 présidents différents. Parmi ces derniers, il y a eu David Sintzheim (1809 – 1812), Abraham Vita de Cologna (1812 – 1826), Olry Worms de Romily (1826 – 1843), Adolphe Crémieux (1843 – 1845), Max Cerfbeer (1846 – 1871), Alphonse de Rothschild (1873 – 1911),… et le Président actuel Elie Korchia qui est en poste depuis octobre 2021. Il faut noter que ce dernier a eu le soutien de Zvi Ammar lors de la dernière élection.

Manon
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Je m’appelle Manon, j’ai 31 ans et je termine actuellement mon Master d’ingénierie informatique à l’École 42 Sud. Entre deux sprints de code et trois cafés serrés, je tiens Circuit Féminin, un blog où je décortique l’actualité high‑tech avec la curiosité d’une hacker‑en‑herbe et l’enthousiasme d’une gosse devant un distributeur de composants. Mon parcours express DUT Informatique à Montpellier : j’y ai appris que git push --force peut briser des amitiés. Année sabbatique dans une start‑up IoT à Berlin : j’y ai découvert le pouvoir d’un Raspberry Pi sur une serre connectée. Retour en France pour un Master spécialisé en cybersécurité, IA embarquée et design d’API. Pourquoi j’écris ? Parce que l’actu high‑tech file plus vite qu’un script Python mal optimisé. Mon blog me sert de « logbook » : je mets noir sur blanc ce que j’apprends, je démystifie le jargon et j’invite les curieux à saisir le tournevis numérique. Mes terrains de jeu favoris Cybersécurité du quotidien : comment patcher, chiffrer, dormir tranquille. Edge AI & Tiny ML : faire tenir un réseau de neurones dans une montre connectée. Eco‑hardware : low‑power n’est pas low‑fun ; vive RISC‑V et le recyclage de cartes. Développement back‑end moderne : APIs REST vs GraphQL, guerre froide à portée de commit. UX inclusive : parce qu’une interface qui ignore la diversité finit toujours par bugger socialement. Mon style en trois lignes Premier degré pédagogique : j’explique comme si ma grand‑mère voulait coder un bot Telegram. Second degré geek : gifs, memes et punchlines, mais jamais aux dépens de la rigueur. Troisième degré engagé : open‑source, éthique et accessibilité ; sinon, à quoi bon innover ? En dehors du clavier Je retape de vieux amplis à lampes, j’apprends le japonais grâce à une appli que j’ai forkée, et je cours des semi‑marathons avec un tracker maison imprimé en 3D – rien que pour grapher ma VMA sur Grafana. Rejoins‑moi sur N9ws.com ! Que tu veuilles monter ta première stack Kubernetes ou juste comprendre pourquoi ton smartphone chauffe comme un four à pizza, je t’embarque dans mes explorations. La tech n’a jamais été aussi exaltante – et elle est encore meilleure quand on la raconte ensemble.