mercredi, juillet 16, 2025
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Comment réaliser son marquage industriel sur de l’acier ?

L’acier est un composant de pièces industrielles, il est très utilisé dans beaucoup de domaines. D’ailleurs, on trouve actuellement diverses sortes d’acier aux propriétés mécaniques avancées comme l’acier au carbone, anodisé ou inoxydable. La plus grande particularité de ce matériau est qu’on peut facilement le marquer. Zoom sur le marquage industriel sur de l’acier.

Choisir la technologie adaptée

Différentes technologies existent pour le marquage sur acier.

    • Le marquage au laser: Cette méthode se passe sans contact avec l’acier tout en ne demandant aucun traitement en particulier avant ou après. Le rendu est de haute qualité, résistant et permanent. Elle est adaptée sur l’acier brut ou poli. De plus, les graveurs offrent plusieurs possibilités de marquage tout en étant flexibles.
    • Le marquage direct par micro-percussion: Fiable et rapide, cette gravure utilise un stylet en carbure de tungstène. Il déforme la matière en creux via une succession d’impacts formant le marquage final. Le résultat est résistant, lisible, non contrastant et permanent. On peut faire cette méthode avant ou après traitement (galvanisation, peinture…).

 

  • Le marquage rotatif : Cette technique a recours à un outil de découpe par rotation pour enlever la matière par couche avec une broche très rapide. Le résultat est net et durable, que ce soit des chiffres, des textes ou des logos.
  • La technologie de rayage : Ce procédé emploie une pointe en carbure ou diamant pour l’application d’une gravure permanent directement sur l’acier. C’est utilisé sur les aciers les plus durs, jusqu’à 62HRC. La pointe ne subit pas des vibrations, elle glisse le long de la surface. Cela permet d’avoir des résultats bien nets et esthétiques. Également, c’est une technologie silencieuse, parfaite pour l’acier à haute résonance (tôles et les tubes).

Choisir la bonne configuration de l’équipement de marquage

Pour le bon choix de la machine de marquage industriel sur l’acier, il faut déterminer d’abord les dimensions de la gravure sur métal, la durabilité, la précision, la résolution, l’esthétique et la vitesse. Ensuite, on prend en compte la configuration de l’équipement de marquage : transportable, portable, à poser sur la table ou intégré à la ligne de production. Qu’importe la configuration de l’équipement de marquage sur l’acier, il faut que ce soit inaltérable et durable. Il doit également proposer une profondeur de marquage réglable, être personnalisable et s’utilise de manière automatisée ou manuellement. On opte aussi pour un équipement qui peut se commander par ordinateur. N’oublions pas sa capacité à s’adapter à tous les environnements. Donc, il doit être résistant aux extrêmes températures et aux chocs.

Choisir le type de marquage

  • Le marquage alphanumérique: C’est employé pour l’identification des pièces à l’aide des numéros de série. Cela évite les falsifications. Le marquage de codes alphanumériques peut utiliser la technologie laser ou la technologie par micro-percussion.
marquage technomakr d mark
crédits : technomark-marking.com
  • Le marquage de Datamatrix: Ce marquage utilise la technologie micro-percussion, et il est associé à un lecteur code. On s’en sert pour graver les numéros de pièces, les indices du plan, l’année, le numéro d’usine ou de la ligne ou encore l’ordre de fabrication.
  • Le marquage de logos et de symboles: Pour écrire et marquer le métal comme l’acier, différentes techniques de gravure peuvent être employées. Toutefois, c’est le laser qui donne un rendu permanent et parfaitement lisible.
Manon
Manon
Je m’appelle Manon, j’ai 31 ans et je termine actuellement mon Master d’ingénierie informatique à l’École 42 Sud. Entre deux sprints de code et trois cafés serrés, je tiens Circuit Féminin, un blog où je décortique l’actualité high‑tech avec la curiosité d’une hacker‑en‑herbe et l’enthousiasme d’une gosse devant un distributeur de composants. Mon parcours express DUT Informatique à Montpellier : j’y ai appris que git push --force peut briser des amitiés. Année sabbatique dans une start‑up IoT à Berlin : j’y ai découvert le pouvoir d’un Raspberry Pi sur une serre connectée. Retour en France pour un Master spécialisé en cybersécurité, IA embarquée et design d’API. Pourquoi j’écris ? Parce que l’actu high‑tech file plus vite qu’un script Python mal optimisé. Mon blog me sert de « logbook » : je mets noir sur blanc ce que j’apprends, je démystifie le jargon et j’invite les curieux à saisir le tournevis numérique. Mes terrains de jeu favoris Cybersécurité du quotidien : comment patcher, chiffrer, dormir tranquille. Edge AI & Tiny ML : faire tenir un réseau de neurones dans une montre connectée. Eco‑hardware : low‑power n’est pas low‑fun ; vive RISC‑V et le recyclage de cartes. Développement back‑end moderne : APIs REST vs GraphQL, guerre froide à portée de commit. UX inclusive : parce qu’une interface qui ignore la diversité finit toujours par bugger socialement. Mon style en trois lignes Premier degré pédagogique : j’explique comme si ma grand‑mère voulait coder un bot Telegram. Second degré geek : gifs, memes et punchlines, mais jamais aux dépens de la rigueur. Troisième degré engagé : open‑source, éthique et accessibilité ; sinon, à quoi bon innover ? En dehors du clavier Je retape de vieux amplis à lampes, j’apprends le japonais grâce à une appli que j’ai forkée, et je cours des semi‑marathons avec un tracker maison imprimé en 3D – rien que pour grapher ma VMA sur Grafana. Rejoins‑moi sur N9ws.com ! Que tu veuilles monter ta première stack Kubernetes ou juste comprendre pourquoi ton smartphone chauffe comme un four à pizza, je t’embarque dans mes explorations. La tech n’a jamais été aussi exaltante – et elle est encore meilleure quand on la raconte ensemble.