Pour démarrer une activité en freelance, plusieurs personnes optent pour le statut d’auto-entrepreneur, car c’est la solution la plus simple pour créer une entreprise. Mais il faut savoir que le portage salarial est plus intéressant. C’est un statut hybride permettant de bénéficier des avantages du salarié classique et de la liberté du freelance. Immédiatement, on entre dans les détails.
Le portage salarial
Avant de choisir entre auto-entrepreneur ou portage salarial, il faut savoir qu’avec ce statut hybride, le freelance travaille avec une entreprise de portage salarial. Néanmoins, il effectue ses missions de façon autonome pour les clients qu’il se constitue en toute liberté. Ce statut offre plusieurs bénéfices, et le principal est l’absence de création d’entreprises qui est longue et complexe. Une fois le contrat de travail avec la société de portage salarié signé, le salarié porté peut travailler. Il a également moins d’obligations administratives (comptabilité, facturation, versement des charges fiscales et sociales…), car c’est gérer par l’employeur. Il y a aussi les avantages du statut de salarié permettant au salarié porté de profiter d’une couverture sociale complète : assurance chômage, retraite, mutuelle… Et encore, ce statut hybride n’impose pas une limite de chiffre d’affaires annuel. Il y a encore une déduction des frais de missions et de fonctionnement. Suivant le chiffre d’affaires, ils ne sont pas soumis à l’impôt et aux charges sociales, et c’est sans fiscalité associée. Toutefois, le salaire net représente 50 % environ de ce qui est facturé aux clients. En effet, il y a les charges patronales (40 %) et les frais de gestion (5 à 10 %). Notons également les factures soumises à la TVA qu’importe le chiffre d’affaires annuel.
L’auto-entrepreneur
L’auto-entrepreneur est un indépendant exerçant sous le régime spécifique du statut EI (Entreprise Individuelle). Ce statut est également avantageux, car le freelance jouit d’une rémunération plus importante. Aussi, jusqu’à un certain seul de chiffre d’affaires, il y a la franchise en base de TVA. Les cotisations sociales se calculent sur la base du chiffre d’affaires. Si on n’a aucune mission, on ne paie aucune charge. Contrairement au salarié porté, il ne s’acquitte pas des frais de gestion en contrepartie de sa gestion financière et comptable. Cependant, l’auto-entrepreneur jouit d’une faible protection sociale. Il y a encore le plafond du chiffre d’affaires qui peut entraver le développement de l’activité. De même, il n’y a pas de déduction des frais professionnels.
Bien choisir le statut professionnel
Si on vient de se lancer dans une activité et que l’on n’a pas encore des clients stables et pérennes ou si on souhaite tester une activité avant de se lancer pour de bon, le portage salarial est le bon choix. Il assure la stabilité et le bon développement de l’activité. Une fois les bases bien en place, on peut se tourner vers l’auto-entrepreneuriat pour la simplicité, la souplesse et l’exonération de la TVA. Et inversement, l’auto-entrepreneur peut basculer vers le portage salarial si l’activité exige d’importants frais professionnels ou si on a atteint le plafond du chiffre d’affaires autorisé. Pour information, il y a une limite quant au champ d’application du portage salarial. Ce statut n’est pas adapté pour les prestations de services et sur les marchés supérieurs à 1.000 euros.