lundi, juillet 7, 2025
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Comparatif des statuts freelance auto-entrepreneur et portage salarial

Pour démarrer une activité en freelance, plusieurs personnes optent pour le statut d’auto-entrepreneur, car c’est la solution la plus simple pour créer une entreprise. Mais il faut savoir que le portage salarial est plus intéressant. C’est un statut hybride permettant de bénéficier des avantages du salarié classique et de la liberté du freelance. Immédiatement, on entre dans les détails.

Le portage salarial

Avant de choisir entre auto-entrepreneur ou portage salarial, il faut savoir qu’avec ce statut hybride, le freelance travaille avec une entreprise de portage salarial. Néanmoins, il effectue ses missions de façon autonome pour les clients qu’il se constitue en toute liberté. Ce statut offre plusieurs bénéfices, et le principal est l’absence de création d’entreprises qui est longue et complexe. Une fois le contrat de travail avec la société de portage salarié signé, le salarié porté peut travailler. Il a également moins d’obligations administratives (comptabilité, facturation, versement des charges fiscales et sociales…), car c’est gérer par l’employeur. Il y a aussi les avantages du statut de salarié permettant au salarié porté de profiter d’une couverture sociale complète : assurance chômage, retraite, mutuelle… Et encore, ce statut hybride n’impose pas une limite de chiffre d’affaires annuel. Il y a encore une déduction des frais de missions et de fonctionnement. Suivant le chiffre d’affaires, ils ne sont pas soumis à l’impôt et aux charges sociales, et c’est sans fiscalité associée. Toutefois, le salaire net représente 50 % environ de ce qui est facturé aux clients. En effet, il y a les charges patronales (40 %) et les frais de gestion (5 à 10 %). Notons également les factures soumises à la TVA qu’importe le chiffre d’affaires annuel.

L’auto-entrepreneur

statuts freelance auto entrepreneur ou portage salarial
Crédits : Pixabay

L’auto-entrepreneur est un indépendant exerçant sous le régime spécifique du statut EI (Entreprise Individuelle). Ce statut est également avantageux, car le freelance jouit d’une rémunération plus importante. Aussi, jusqu’à un certain seul de chiffre d’affaires, il y a la franchise en base de TVA. Les cotisations sociales se calculent sur la base du chiffre d’affaires. Si on n’a aucune mission, on ne paie aucune charge. Contrairement au salarié porté, il ne s’acquitte pas des frais de gestion en contrepartie de sa gestion financière et comptable. Cependant, l’auto-entrepreneur jouit d’une faible protection sociale. Il y a encore le plafond du chiffre d’affaires qui peut entraver le développement de l’activité. De même, il n’y a pas de déduction des frais professionnels.

Bien choisir le statut professionnel

Si on vient de se lancer dans une activité et que l’on n’a pas encore des clients stables et pérennes ou si on souhaite tester une activité avant de se lancer pour de bon, le portage salarial est le bon choix. Il assure la stabilité et le bon développement de l’activité. Une fois les bases bien en place, on peut se tourner vers l’auto-entrepreneuriat pour la simplicité, la souplesse et l’exonération de la TVA. Et inversement, l’auto-entrepreneur peut basculer vers le portage salarial si l’activité exige d’importants frais professionnels ou si on a atteint le plafond du chiffre d’affaires autorisé. Pour information, il y a une limite quant au champ d’application du portage salarial. Ce statut n’est pas adapté pour les prestations de services et sur les marchés supérieurs à 1.000 euros.

Manon
Manon
Je m’appelle Manon, j’ai 31 ans et je termine actuellement mon Master d’ingénierie informatique à l’École 42 Sud. Entre deux sprints de code et trois cafés serrés, je tiens Circuit Féminin, un blog où je décortique l’actualité high‑tech avec la curiosité d’une hacker‑en‑herbe et l’enthousiasme d’une gosse devant un distributeur de composants. Mon parcours express DUT Informatique à Montpellier : j’y ai appris que git push --force peut briser des amitiés. Année sabbatique dans une start‑up IoT à Berlin : j’y ai découvert le pouvoir d’un Raspberry Pi sur une serre connectée. Retour en France pour un Master spécialisé en cybersécurité, IA embarquée et design d’API. Pourquoi j’écris ? Parce que l’actu high‑tech file plus vite qu’un script Python mal optimisé. Mon blog me sert de « logbook » : je mets noir sur blanc ce que j’apprends, je démystifie le jargon et j’invite les curieux à saisir le tournevis numérique. Mes terrains de jeu favoris Cybersécurité du quotidien : comment patcher, chiffrer, dormir tranquille. Edge AI & Tiny ML : faire tenir un réseau de neurones dans une montre connectée. Eco‑hardware : low‑power n’est pas low‑fun ; vive RISC‑V et le recyclage de cartes. Développement back‑end moderne : APIs REST vs GraphQL, guerre froide à portée de commit. UX inclusive : parce qu’une interface qui ignore la diversité finit toujours par bugger socialement. Mon style en trois lignes Premier degré pédagogique : j’explique comme si ma grand‑mère voulait coder un bot Telegram. Second degré geek : gifs, memes et punchlines, mais jamais aux dépens de la rigueur. Troisième degré engagé : open‑source, éthique et accessibilité ; sinon, à quoi bon innover ? En dehors du clavier Je retape de vieux amplis à lampes, j’apprends le japonais grâce à une appli que j’ai forkée, et je cours des semi‑marathons avec un tracker maison imprimé en 3D – rien que pour grapher ma VMA sur Grafana. Rejoins‑moi sur N9ws.com ! Que tu veuilles monter ta première stack Kubernetes ou juste comprendre pourquoi ton smartphone chauffe comme un four à pizza, je t’embarque dans mes explorations. La tech n’a jamais été aussi exaltante – et elle est encore meilleure quand on la raconte ensemble.