Certainement, personne n’est sans savoir que nos moyens de transport sont très polluants pour l’environnement, car leur impact carbone est énorme. D’ailleurs, c’est pour ça que les gouvernements imposent aux constructeurs auto des réglementations très strictes. Ainsi, on a désormais quelques alternatives moins polluantes à l’instar des voitures hybrides qui sont d’ailleurs de plus en plus plébiscitées par les conducteurs.
Les voitures hybrides, de quoi s’agit-il réellement ?
Avant tout, il faut savoir qu’une voiture hybride n’est pas un véhicule électrifié, car elle a recours à deux énergies distinctes pour circuler. Elle a la particularité d’avoir deux moteurs : un bloc électrique qui est en général à essence et un moteur thermique. Elle est articulée de manière différente suivant la technologie hybride développée par les constructeurs. Le but est de réduire la consommation en carburant tout en proposant un moyen de transport performant. Pour rappel, en 2016, plus de 36 % des émissions de gaz à effet de serre en Hexagone venaient des moyens de transport, dont 2/3 concernaient les véhicules particuliers. Aussi, l’année 2018, seulement 1 % des véhicules neufs commercialisés partout dans le monde étaient électriques ou hybrides. D’après le cabinet de conseil Boston Consulting Group, d’ici 2050, ça devrait arriver à 50 %.
Le fonctionnement des voitures hybrides
Le fonctionnement de la voiture hybride se fait par alternance entre les deux motorisations. C’est géré de façon automatique grâce aux capteurs électroniques dans le véhicule. Cette alternance prend en compte deux critères : le niveau de charge dans la batterie qui alimente la motorisation électrique et la puissance avec laquelle l’automobiliste presse sur la pédale de l’accélérateur. Quand elle roule à 70 km/h environ, elle utilise le moteur électrique. Lorsqu’elle est sur une route avec une importante limitation de vitesse, elle utilise le moteur thermique, à moins que le conducteur maintienne le moteur électrique. En d’autres termes, à faible vitesse, l’électrique peut assurer le travail. Sur la plupart des modèles, c’est le moteur thermique qui entraîne les roues, c’est dans certaines conditions que le moteur électrique prend le relais. Concernant la batterie de la voiture hybride, elle fournit l’électricité, qu’elle se trouve dans une partie du coffre, à la banquette arrière ou sous le plancher.
Les différentes sortes de voitures hybrides
On trouve actuellement 4 types de voitures hybrides : micro-hybrides (la plus commune et la moins chère), mild-hybrides ou hybridation légère, hybrides rechargeables ou full-hybride plug-in et full-hybrides ou hybrides classiques. Toutefois, ce sont seulement les véhicules full-hybrides et les hybrides rechargeables que l’on peut utiliser pour de longs trajets en raison de leur moteur électrique. Mais ces deux sont différents vu que les premiers viennent avec un petit moteur électrique pour les trajets cours en électrique. Quand la batterie qui alimente la motorisation électrique est vide, elle se recharge exclusivement grâce à l’énergie cinétique créée par la motorisation thermique. Pour les seconds, il y a un moteur électrique plus performant et une prise, cela permet de recharger la batterie quand la voiture hybride est à l’arrêt.
Bon à savoir
Il est intéressant de connaître la puissance de charge adaptée à la voiture hybride, il suffit de lire le mode d’emploi fourni à l’achat. Toutefois, la majorité des modèles n’acceptent pas si c’est supérieur à 7,4 kW. Également, elle dépend du point de charge choisi. Si on recharge la batterie sur une prise domestique, la puissance peut aller jusqu’à 2,2 kW tandis que sur une prise renforcée, c’est jusqu’à 3,2 kW. Si on a une Wallbox, il est possible de porter la puissance à 22 kW. D’ailleurs, ce dernier permet de ne pas acheter une voiture hybride particulièrement performante. Quant à la durée de charge, on divise la capacité du véhicule par la puissance du point de charge. Par exemple, si la capacité est de 9 kWh avec une autonomie de 40 à 50 km, c’est 4 heures de charge sur une prise domestique (10 A), 3 heures sur une prise renforcée (14 A), 2h 30 sur une borne avec une puissance de 3,7 kW et 1h 20 sur une borne avec une capacité de 7,4 kW.
Les bénéfices écologiques des voitures hybrides
Les avantages écologiques de la voiture hybride sont nombreux. Elle génère moins de pollution pendant les trajets en milieu urbain. Son impact est positif dans la lutte contre le réchauffement climatique. Néanmoins, il faut bien choisir le modèle. On fait attention au poids qui doit rester faible malgré la présence de deux moteurs, car ce dernier augmente la consommation de carburant. En effet, certaines voitures hybrides comme les SUV affichent jusqu’à 2 tonnes. Quoi qu’il en soit, par rapport aux véhicules classiques, la voiture hybride diminue grandement la consommation en carburant. De plus, l’énergie cinétique des décélérations et des freinages n’est pas gaspillée contrairement aux véhicules 100 % thermiques. Et encore, grâce au freinage dégénératif, il y a une économie de plaquettes de frein. Ses autres avantages sont le confort de conduite à basse vitesse en ville, la simplicité des manœuvres, le silence et la fluidité de la propulsion. Également, il y a moins d’entretien. Avec la boîte à vitesse automatique ou à variateurs, le moteur fonctionne au bon régime, et il est allégé par le moteur électrique. En dernier, une voiture électrique a une durée de vie plus longue.
La voiture hybride, le futur de l’automobile
L’univers de l’industrie automobile a grandement évolué ces dernières années, et ça ne risque pas de s’arrêter. Dans cette grande révolution, il y a la voiture hybride qui se trouve désormais être parmi les meilleures solutions d’avenir. Avec la défaite du tout électrique, le bilan carbone négatif des batteries, le coût du carburant qui ne cesse de monter, le réchauffement climatique… ce type de véhicule est devenu une bonne alternative. Même si la pollution et la consommation sont amoindries que pour une voiture thermique classique, la voiture hybride n’est pas zéro émission. Malgré cela le frein pour son acquisition reste encore le prix. En moyenne, c’est 10.000 euros de plus que les modèles thermiques. Et encore, elle est pointée du doigt par son poids avec la présence de grosses batteries. Donc, elle consomme plus. Aussi, certes, on peut ne pas utiliser les batteries un moment et recourir à l’énergie thermique, mais rouler avec une batterie déchargée sur un unique moteur à essence, c’est tirer du poids en trop, et donc, engager les qualités routières du véhicule, consommer en excès et polluer.