mercredi, avril 30, 2025

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Zone téléchargement : le site de streaming interdit

Zone Téléchargement : comprendre la nouvelle adresse, l’illégalité persistante et les risques en 2025

Zone Téléchargement reste aujourd’hui l’une des plateformes pirates les plus consultées en France, malgré des années de poursuites et de blocages successifs.

La requête « zone téléchargement nouvelle adresse » sur les moteurs de recherche traduit l’acharnement des internautes à contourner les décisions de justice qui, mois après mois, font disparaître les URL successives du site. Cet article long format détaille :

  • son histoire détaillée ;
  • les fondements juridiques qui rendent le service illicite ;
  • le dispositif français de lutte et les dernières décisions ;
  • les dangers techniques et judiciaires pour l’utilisateur ;
  • enfin, pourquoi il faut se tourner vers des offres légales pour protéger la création.

1. Genèse et évolution d’un géant du piratage

Année Événement clé
2010 Lancement de Zone Téléchargement (ZT) sous forme d’index de liens de téléchargement direct.
2012‑2015 Croissance explosive : ZT s’impose comme le 11ᵉ site le plus visité de France (source : SimilarWeb).
28 novembre 2016 Coup de filet de la gendarmerie de Toulouse : six administrateurs interpellés, serveurs saisis, fermeture de l’URL historique zonetelechargement.com.
2017‑2020 Réouvertures répétées sous les noms zone‑telechargement.ws, .al, .net. Injunctions de blocage prononcées par le TGI de Paris et la HADOPI.
7 février 2024 Nouvelle ordonnance du tribunal judiciaire de Paris sur requête de l’ARCOM : blocage immédiat de 17 domaines dérivés de ZT.
avril 2025 Apparition de l’URL zone‑telechargement.digital rapidement mise hors‑ligne par les FAI français

Depuis 2016, plus de 40 adresses ont été bloquées ou déréférencées, témoignant d’un jeu du chat et de la souris permanent entre l’équipe du site et les autorités.

2. Cadre juridique : pourquoi Zone Téléchargement est‑il illégal ?

  1. Contrefaçon d’œuvres protégées : la mise à disposition au public sans autorisation constitue un délit réprimé par l’article L335‑2 du Code de la propriété intellectuelle ; peines encourues : 3 ans d’emprisonnement et 300 000 € d’amende.
  2. Communication au public : la CJUE a jugé (affaire C‑610/15 — Stichting Brein v Ziggo, 14 juin 2017) qu’un site indexant des liens illicites accomplit un « acte de communication au public » engageant sa responsabilité.
  3. Responsabilité des hébergeurs et FAI : depuis la loi HADOPI n° 2009‑669 du 12 juin 2009 et la directive 2001/29/CE, les FAI peuvent être enjoints de bloquer l’accès à un service illicite (art. L333‑10 CPI).
  4. Pouvoirs de l’ARCOM : l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique peut saisir le juge en référé pour ordonner le blocage/déréférencement.
  5. Sanctions pour l’utilisateur : le téléchargement illicite répété est passible d’une contravention de 5ᵉ classe (amende maximum 1500 €) après procédure de la « réponse graduée » (art. L331‑25 CPI).

En bref : toute utilisation de Zone Téléchargement expose à un risque pénal – même pour un “simple” consommateur.

url du site Zone Téléchargement en 2025
Zone Téléchargement 2025

3. Mécanisme de blocage et riposte permanente

  • Ordonnances de référé : les ayants droit (via l’ALPA ou la SACEM) saisissent le tribunal judiciaire de Paris, qui ordonne aux FAI le blocage DNS/IP des domaines et la dé‑indexation par les moteurs de recherche.
  • Durée des mesures : depuis 2021, les décisions incluent une clause de suivi dynamique ; tout nouveau domaine reprenant l’appellation « Zone Téléchargement » peut être ajouté à l’ordonnance sans repasser devant le juge.
  • Réactions du site : migration régulière vers de nouvelles extensions (.dz, .digital, .pe, etc.), hébergement offshore, Cloudflare « bulletproof », promotion de VPN pour contourner les géo‑blocs.

Résultat : à chaque nouvelle adresse, le site est généralement bloqué en France en moins d’un mois.

4. Les dangers pour l’internaute : technique, juridique et financier

  1. Malwares et ransomwares : les régies publicitaires illégales injectent des scripts ; plusieurs campagnes (GhostCat 2023, SocGholish 2024) ont été observées sur ZT.
  2. Phishing : clones frauduleux collectant identifiants et coordonnées bancaires.
  3. Exposition aux poursuites : traces techniques (logs, adresses IP) peuvent être collectées par les ayants droit ; des procès‑verbaux d’HADOPI mentionnent spécifiquement ZT.
  4. Perte de qualité : absence de garanties sur l’intégrité des fichiers, versions “CAM” ou “TS” de mauvaise facture, contenus corrompus.

Télécharger sur ZT, c’est prendre le risque de voir son ordinateur chiffré, ses données volées et de recevoir une amende salée.

5. Soutenir la création : l’alternative légale

Plutôt que de rechercher sans cesse la « nouvelle adresse », l’internaute peut :

  • louer à l’acte (vidéo à la demande) ou acheter en téléchargement définitif ;
  • s’abonner à des plates‑formes légales donnant accès à un large catalogue en streaming ou en téléchargement pour un prix raisonnable ;
  • fréquenter les salles de cinéma, les médiathèques et les boutiques physiques.

Choisir les circuits licites, c’est rémunérer les artistes, garantir la qualité technique des œuvres et naviguer sans risques.

Références juridiques essentielles

En 2025, Zone Téléchargement demeure hors‑la‑loi ; y accéder, c’est encourir des sanctions et alimenter un système qui fragilise la culture.

Manon
Manon
Je m’appelle Manon, j’ai 31 ans et je termine actuellement mon Master d’ingénierie informatique à l’École 42 Sud. Entre deux sprints de code et trois cafés serrés, je tiens Circuit Féminin, un blog où je décortique l’actualité high‑tech avec la curiosité d’une hacker‑en‑herbe et l’enthousiasme d’une gosse devant un distributeur de composants. Mon parcours express DUT Informatique à Montpellier : j’y ai appris que git push --force peut briser des amitiés. Année sabbatique dans une start‑up IoT à Berlin : j’y ai découvert le pouvoir d’un Raspberry Pi sur une serre connectée. Retour en France pour un Master spécialisé en cybersécurité, IA embarquée et design d’API. Pourquoi j’écris ? Parce que l’actu high‑tech file plus vite qu’un script Python mal optimisé. Mon blog me sert de « logbook » : je mets noir sur blanc ce que j’apprends, je démystifie le jargon et j’invite les curieux à saisir le tournevis numérique. Mes terrains de jeu favoris Cybersécurité du quotidien : comment patcher, chiffrer, dormir tranquille. Edge AI & Tiny ML : faire tenir un réseau de neurones dans une montre connectée. Eco‑hardware : low‑power n’est pas low‑fun ; vive RISC‑V et le recyclage de cartes. Développement back‑end moderne : APIs REST vs GraphQL, guerre froide à portée de commit. UX inclusive : parce qu’une interface qui ignore la diversité finit toujours par bugger socialement. Mon style en trois lignes Premier degré pédagogique : j’explique comme si ma grand‑mère voulait coder un bot Telegram. Second degré geek : gifs, memes et punchlines, mais jamais aux dépens de la rigueur. Troisième degré engagé : open‑source, éthique et accessibilité ; sinon, à quoi bon innover ? En dehors du clavier Je retape de vieux amplis à lampes, j’apprends le japonais grâce à une appli que j’ai forkée, et je cours des semi‑marathons avec un tracker maison imprimé en 3D – rien que pour grapher ma VMA sur Grafana. Rejoins‑moi sur N9ws.com ! Que tu veuilles monter ta première stack Kubernetes ou juste comprendre pourquoi ton smartphone chauffe comme un four à pizza, je t’embarque dans mes explorations. La tech n’a jamais été aussi exaltante – et elle est encore meilleure quand on la raconte ensemble.

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