vendredi, juillet 4, 2025
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La France interdit la vente de fleur de CBD !

Depuis peu, les autorités françaises ont interdit la vente de feuilles et de fleurs de cannabidiol sous toutes ses formes. La réglementation révisée, publiée par un décret dans les médias le 30 décembre 2021, autorise la culture des fleurs et des feuilles de chanvre, mais avec certaines restrictions. Selon les nouvelles règles, la commercialisation de feuilles brutes et de fleurs sous toutes leurs formes, seules ou en mélange avec d’autres ingrédients est prohibée. La pratique du bouturage, la possession, la consommation, tout comme la vente de plants sont interdites. Dorénavant, en France, seuls les « agriculteurs actifs » peuvent cultiver des fleurs et des feuilles de chanvre. Ces dernières peuvent être utilisées ou importées uniquement pour la production industrielle d’extraits de chanvre ne contenant pas plus de 0,3 % de THC.

L’intransigeance de la France en matière de contrôle du trafic de cannabis avec THC

Pour rappel, l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) sur l’affaire Kanavape en novembre 2020 a établi que le CBD n’étant ni un médicament ni un stupéfiant, il n’y avait aucune raison d’interdire la vente de produits à base de cannabidiol en France, bien que la transformation du cannabis reste interdite. Depuis cet évènement, de nombreux produits à base de cette substance qui ne contient aucun effet psychoactif sont mis en circulation dans le pays. Il est vrai que la France a toujours été soucieuse d’encadrer correctement l’utilisation industrielle et commerciale des produits dérivés du CBD, même non psychotropes. La circulation de ces produits à l’état brut les rendrait beaucoup plus difficiles à contrôler.

Un obstacle au boom du CBD

C’est pour marquer le coup que le gouvernement a décidé de serrer la vis au marché du CBD, qui n’a cessé de prendre de l’ampleur tout au long de l’année 2021. Le secteur du cannabidiol, qui continue de se développer en France, vient d’être freiné par ce nouveau décret. Cette décision, pour le moins inattendue, risque néanmoins de faire beaucoup de mal aux nombreuses boutiques de CBD (plus de 1600) recensées sur l’ensemble du territoire par le Syndicat des professionnels du CBD. Il faut savoir que même si les produits dérivés de cette molécule issue de la plante de chanvre sont nombreux (produits cosmétiques, produits alimentaires, l’huile de cbd, les aliments pour animaux de compagnie, etc.), 70% des ventes au niveau des boutiques de CBD concernent sa forme la plus simple en fleurs séchées.

Plus de CBD « Made in France » ?

Le nouveau décret intervient un peu plus d’un an après que la Cour de justice des Communautés européennes (CJCE) a jugé que la France ne pouvait pas interdire la vente de CBD produit légalement dans un autre État membre de l’Union européenne. Elle a également estimé que le CBD n’était pas un stupéfiant et qu’il n’avait ni « effet psychotrope ni effet négatif sur la santé humaine ». Cependant, certains ont accueilli favorablement les nouvelles règles, qui fournissent enfin un cadre juridique pour la culture, l’importation, l’exportation et l’utilisation industrielle et commerciale des variétés de Cannabis. Pour eux, cela ouvrira la voie à la création de plus de produits « made in France ». Ce décret signifie que les producteurs de ce secteur pourront enfin pouvoir proposer du CBD français.

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Manon
Manon
Je m’appelle Manon, j’ai 31 ans et je termine actuellement mon Master d’ingénierie informatique à l’École 42 Sud. Entre deux sprints de code et trois cafés serrés, je tiens Circuit Féminin, un blog où je décortique l’actualité high‑tech avec la curiosité d’une hacker‑en‑herbe et l’enthousiasme d’une gosse devant un distributeur de composants. Mon parcours express DUT Informatique à Montpellier : j’y ai appris que git push --force peut briser des amitiés. Année sabbatique dans une start‑up IoT à Berlin : j’y ai découvert le pouvoir d’un Raspberry Pi sur une serre connectée. Retour en France pour un Master spécialisé en cybersécurité, IA embarquée et design d’API. Pourquoi j’écris ? Parce que l’actu high‑tech file plus vite qu’un script Python mal optimisé. Mon blog me sert de « logbook » : je mets noir sur blanc ce que j’apprends, je démystifie le jargon et j’invite les curieux à saisir le tournevis numérique. Mes terrains de jeu favoris Cybersécurité du quotidien : comment patcher, chiffrer, dormir tranquille. Edge AI & Tiny ML : faire tenir un réseau de neurones dans une montre connectée. Eco‑hardware : low‑power n’est pas low‑fun ; vive RISC‑V et le recyclage de cartes. Développement back‑end moderne : APIs REST vs GraphQL, guerre froide à portée de commit. UX inclusive : parce qu’une interface qui ignore la diversité finit toujours par bugger socialement. Mon style en trois lignes Premier degré pédagogique : j’explique comme si ma grand‑mère voulait coder un bot Telegram. Second degré geek : gifs, memes et punchlines, mais jamais aux dépens de la rigueur. Troisième degré engagé : open‑source, éthique et accessibilité ; sinon, à quoi bon innover ? En dehors du clavier Je retape de vieux amplis à lampes, j’apprends le japonais grâce à une appli que j’ai forkée, et je cours des semi‑marathons avec un tracker maison imprimé en 3D – rien que pour grapher ma VMA sur Grafana. Rejoins‑moi sur N9ws.com ! Que tu veuilles monter ta première stack Kubernetes ou juste comprendre pourquoi ton smartphone chauffe comme un four à pizza, je t’embarque dans mes explorations. La tech n’a jamais été aussi exaltante – et elle est encore meilleure quand on la raconte ensemble.