lundi, juillet 7, 2025
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Où sont faits les tapis berbères ?

Vous êtes tombé sous le charme du tapis berbère, et d’ailleurs, vous en avez chez vous, vous l’exposez fièrement dans votre intérieur. Mais est-ce que vous savez réellement l’histoire de ce tapis ? Sachez que c’est une œuvre d’art réalisée par des artisans avec un savoir-faire ancestral. Si vous êtes curieux de l’origine, de l’histoire et du procédé de fabrication de votre tapis berbère, poursuivez votre lecture.

L’origine des tapis berbères

Les tapis berbères ont vu le jour à l’ère paléolithique. Ils sont conçus au nord-est du Moyen Atlas par les Berbères, les premiers habitants du Maroc et précurseurs dans le secteur de l’artisanat. À l’origine, ils sont faits afin d’assurer la protection des hommes et des femmes pendant l’hiver glacial. Ils sont fabriqués par les tribus originaires des montagnes de l’Atlas marocain selon les mêmes traditions de tissage. Ils utilisent la laine venant d’une ancienne race de moutons dans les montagnes qui sont connus pour être robustes et petits. Les tapis berbères représentent bien la culture marocaine, et pour les réaliser, il faut du savoir-faire qui est transmis de génération en génération. Les motifs reflètent la vie traditionnelle des tisseurs qui sont surtout des femmes. Ainsi, ils représentent des thèmes particuliers comme la nature, la fertilité, la naissance, la religion… Mais certains motifs sont porte-bonheur, protègent contre les malheurs… Jusqu’à maintenant, le tapis berbere fait partie des traditions locales, c’est l’âme du Maroc chez soi.

La fabrication des tapis berbères

La fabrication des tapis berbères authentiques commence par le choix de la laine. Elle est ensuite lavée et érodée afin de retirer les résidus. Après, il y a le filage à la main où il faut entortiller la laine afin d’avoir des fils et les tisser. Afin de créer la densité, les tapis sont noués avant de teindre les motifs. Il ne reste plus qu’à découper et à détourer avec des ciseaux spéciaux, cela garantit la longueur standard. Avant que les tapis berbères ne soient commercialisés, on les lave et les sèche à plusieurs reprises pour les adoucir et les durcir. Le dernier séchage se passe naturellement sous le soleil. La fabrication des tapis berbères est dont spéciale, et le rendu final est une vraie œuvre d’art, une pièce unique chargée d’émotions et d’histoires.

Les styles de tapis berbères

tapis berbères
Crédits : Pixabay

On trouve différents styles de tapis berbères suivant les tribus et les cultures. La différence réside dans les motifs. Il y a 5 types : les Beni Ouarain, les Azilal, les Kilim, les Boucharouite et les Boujad. Les plus connus sont les modèles en laine Azilal et Beni Ouarain. Les premiers sont colorés avec une laine plus rase. Ils sont légers et souples avec une trame tissée et une ligne de nœuds. Les seconds arborent des motifs géométriques noirs sur fond blanc. La laine est épaisse et retient bien la chaleur. En soie ou en laine, les tapis kilim possèdent des motifs et des couleurs suivant les régions. Les tapis Boucharouite sont réalisés avec des vêtements usagés et recyclés. Les modèles Boujad affichent des tons vifs et différents motifs que les autres.

Manon
Manon
Je m’appelle Manon, j’ai 31 ans et je termine actuellement mon Master d’ingénierie informatique à l’École 42 Sud. Entre deux sprints de code et trois cafés serrés, je tiens Circuit Féminin, un blog où je décortique l’actualité high‑tech avec la curiosité d’une hacker‑en‑herbe et l’enthousiasme d’une gosse devant un distributeur de composants. Mon parcours express DUT Informatique à Montpellier : j’y ai appris que git push --force peut briser des amitiés. Année sabbatique dans une start‑up IoT à Berlin : j’y ai découvert le pouvoir d’un Raspberry Pi sur une serre connectée. Retour en France pour un Master spécialisé en cybersécurité, IA embarquée et design d’API. Pourquoi j’écris ? Parce que l’actu high‑tech file plus vite qu’un script Python mal optimisé. Mon blog me sert de « logbook » : je mets noir sur blanc ce que j’apprends, je démystifie le jargon et j’invite les curieux à saisir le tournevis numérique. Mes terrains de jeu favoris Cybersécurité du quotidien : comment patcher, chiffrer, dormir tranquille. Edge AI & Tiny ML : faire tenir un réseau de neurones dans une montre connectée. Eco‑hardware : low‑power n’est pas low‑fun ; vive RISC‑V et le recyclage de cartes. Développement back‑end moderne : APIs REST vs GraphQL, guerre froide à portée de commit. UX inclusive : parce qu’une interface qui ignore la diversité finit toujours par bugger socialement. Mon style en trois lignes Premier degré pédagogique : j’explique comme si ma grand‑mère voulait coder un bot Telegram. Second degré geek : gifs, memes et punchlines, mais jamais aux dépens de la rigueur. Troisième degré engagé : open‑source, éthique et accessibilité ; sinon, à quoi bon innover ? En dehors du clavier Je retape de vieux amplis à lampes, j’apprends le japonais grâce à une appli que j’ai forkée, et je cours des semi‑marathons avec un tracker maison imprimé en 3D – rien que pour grapher ma VMA sur Grafana. Rejoins‑moi sur N9ws.com ! Que tu veuilles monter ta première stack Kubernetes ou juste comprendre pourquoi ton smartphone chauffe comme un four à pizza, je t’embarque dans mes explorations. La tech n’a jamais été aussi exaltante – et elle est encore meilleure quand on la raconte ensemble.