mardi, septembre 2, 2025
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Qu’est-ce que l’hyperconnexion au travail ?

Aujourd’hui, tout le monde a les yeux rivés sur un écran. En effet, les réseaux sociaux, la télévision, le télétravail, etc. nous ont rendus dépendants aux écrans. Et le phénomène ne se passe pas uniquement à la maison. La mauvaise habitude s’étend également au travail. Connu sous le nom d’hyperconnexion, ce phénomène commence à prendre de l’ampleur. Et sans déconnexion, il risque d’impacter la santé des travailleurs. Dans cet article, on va essayer de définir ce qu’est l’hyperconnexion au travail. Quels sont les facteurs qui le favorisent ? Et comment l’éviter ?

Qu’est-ce qu’on entend par l’hyperconnexion au travail ?

Le terme hyperconnexion fait référence à une utilisation excessive des TIC et du numérique. Dans le milieu professionnel, l’hyperconnexion se traduit par une sollicitation des employés en dehors des heures de travail. Et cela a un impact sur leur vie privée. À cause de l’hyperconnexion, les employés sont connectés tout le temps. À tel point qu’ils n’arrivent plus à dissocier vie privée et vie professionnelle. On dit qu’un salarié est en hyperconnexion quand il doit répondre à un mail en soirée, quand il reçoit des appels professionnels le week-end ou qu’il ne peut s’empêcher de consulter sa boite mail pendant ses jours de repos. L’hyperconnexion touche aujourd’hui de plus en plus de professionnels. Et selon la MEDECINE DU TRAVAIL, ce sont les cadres et ceux qui font du télétravail qui sont les plus concernés. Connue également sous le nom de mobiquité ou connexion continue, l’hyperconnexion peut provoquer un sentiment de surcharge communicationnelle et informationnelle chez le salarié. Et le fait est qu’il doit travailler, se connecter, n’importe quand et n’importe où le plonge dans une spirale infernale qui va l’empêcher d’accomplir sa mission en toute sérénité. En effet, il sera interrompu tout le temps, ce qui mettra en péril sa tranquillité et sa concentration. Maintenant, la question est de savoir quels sont les facteurs qui favorisent l’hyperconnexion. On en parle dans le paragraphe qui suit.

L’isolement : facteur qui favorise l’hyperconnexion

lhyperconnexion au travail
Crédits : Pixabay

Travailler le week-end, durant les vacances et le soir, c’est un phénomène qui touche de nombreux salariés. Mais qu’est-ce qui pousse ces derniers à être hyperconnectés ? Eh bien, parmi les facteurs qui favorisent l’hyperconnexion, il y a l’isolement. Et la crise sanitaire n’a fait qu’aggraver la situation. En effet, nombreuses sont les entreprises qui ont décidé de laisser une bonne partie de leurs employés en télétravail. Or, sans heure de travail fixe, on a vraiment du mal à se déconnecter. Apparemment, on ne prend jamais de pause quand on travaille à la maison. Et on travaille une heure de plus chaque jour. Le fait est qu’on travaille via des outils numériques diminue les interactions humaines. Et la plupart du temps, il peut engendrer une incompréhension. À la maison, le travail prend le dessus sur la vie de famille. En somme, le salarié ne vit que pour son travail. Pour éviter cela, il est important de se déconnecter de temps en temps, de limiter les heures de travail. Les notifications sont à désactiver et il faut prendre une vraie pause pour ceux qui font du télétravail.

Manon
Manon
Je m’appelle Manon, j’ai 31 ans et je termine actuellement mon Master d’ingénierie informatique à l’École 42 Sud. Entre deux sprints de code et trois cafés serrés, je tiens Circuit Féminin, un blog où je décortique l’actualité high‑tech avec la curiosité d’une hacker‑en‑herbe et l’enthousiasme d’une gosse devant un distributeur de composants. Mon parcours express DUT Informatique à Montpellier : j’y ai appris que git push --force peut briser des amitiés. Année sabbatique dans une start‑up IoT à Berlin : j’y ai découvert le pouvoir d’un Raspberry Pi sur une serre connectée. Retour en France pour un Master spécialisé en cybersécurité, IA embarquée et design d’API. Pourquoi j’écris ? Parce que l’actu high‑tech file plus vite qu’un script Python mal optimisé. Mon blog me sert de « logbook » : je mets noir sur blanc ce que j’apprends, je démystifie le jargon et j’invite les curieux à saisir le tournevis numérique. Mes terrains de jeu favoris Cybersécurité du quotidien : comment patcher, chiffrer, dormir tranquille. Edge AI & Tiny ML : faire tenir un réseau de neurones dans une montre connectée. Eco‑hardware : low‑power n’est pas low‑fun ; vive RISC‑V et le recyclage de cartes. Développement back‑end moderne : APIs REST vs GraphQL, guerre froide à portée de commit. UX inclusive : parce qu’une interface qui ignore la diversité finit toujours par bugger socialement. Mon style en trois lignes Premier degré pédagogique : j’explique comme si ma grand‑mère voulait coder un bot Telegram. Second degré geek : gifs, memes et punchlines, mais jamais aux dépens de la rigueur. Troisième degré engagé : open‑source, éthique et accessibilité ; sinon, à quoi bon innover ? En dehors du clavier Je retape de vieux amplis à lampes, j’apprends le japonais grâce à une appli que j’ai forkée, et je cours des semi‑marathons avec un tracker maison imprimé en 3D – rien que pour grapher ma VMA sur Grafana. Rejoins‑moi sur N9ws.com ! Que tu veuilles monter ta première stack Kubernetes ou juste comprendre pourquoi ton smartphone chauffe comme un four à pizza, je t’embarque dans mes explorations. La tech n’a jamais été aussi exaltante – et elle est encore meilleure quand on la raconte ensemble.