samedi, juillet 27, 2024

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Claquage en musculation : symptômes, causes et traitements

Que ce soit dans un gymnase ou à la maison, le claquage musculaire est un accident qui peut arriver à tout le monde. Dans la musculation, cela peut s’avérer même fréquent et constituer un blocage. Quels sont les symptômes, les causes et les traitements du claquage ?

Les symptômes

Le claquage musculaire, aussi appelé « déchirure musculaire » est un type de lésion anatomique. Il s’agit d’une élongation du muscle aggravée d’une déchirure de la fibre musculaire. Le tendon lui-même peut être détruit parfois. Ce genre de réaction intrinsèque se produit généralement après un coup ou un geste extrêmement brusque. Le sujet qui a subi un claquage n’est pas capable de le gérer seul. Les douleurs atroces poussent souvent à consulter sur-le-champ. Néanmoins, les symptômes physiques sont très faciles à repérer.

Sur le moment, vous ressentez une douleur subite, violente et brutale précise dans le muscle. Le membre comportant le muscle se fige instantanément et devient inactif. Le muscle ne peut ni être tendu, ni étiré et encore moins manipulé. Le moindre mouvement ou effort sollicitant ce muscle réveille la douleur atroce déjà connue pendant la déchirure. Même le toucher en ce moment devient un calvaire spécial.

Des bleus, des hématomes et d’ecchymoses apparaissent tout autour du muscle. Ces transformations se produisent souvent quelques heures ou quelques jours (il y va de chaque anatomie) après le choc. Il se produit alors un œdème et le membre se met à gonfler (la grosseur et l’évolution dépendent de la gravité du traumatisme). Le gonflement peut considérablement empirer si le sujet n’est pas vite pris en charge.

La rigidité du muscle ne s’améliore pas de suite. Elle dure plusieurs semaines et peut d’ailleurs laisser des traces sur le long terme.

Établir un diagnostic sans un médecin n’est pas évident puisqu’il existe plusieurs types de lésions. Les grandes catégories connues à ce jour sont : « l’épidémiologie » et « la physiopathologie ».

L’épidémiologie

C’est un type de blessure attribué aux grands athlètes (haltérophilies, sprinters, acrobates, danseurs, etc.). Elle reste quand même possible pour toute personne pratiquant du sport au quotidien. Le facteur principal est l’augmentation de la masse ou de la force musculaire.

La physiopathologie

Ce type de déchirure est la plupart du temps la répercussion d’une autre affection dans l’organisme ou dans le muscle même. Ainsi, elle est favorisée par des situations comme :

  • Une altération irrémédiable des fibres musculaires ;
  • Une altération du tissu conjonctif de soutien ;
  • Une possible altération du réseau nerveux et sanguin.
claquage musculaire
Crédit : Pixabay

Les causes

Un claquage musculaire est par-dessus tout causé par une activité inaccoutumée, excessive ou brutale : en réalité, le corps est flexible et s’adapte à beaucoup de mouvement, mais il faut d’abord l’habituer et surtout ne pas abuser en effort. Faire des mouvements brusques vous expose à des claquages. Des coups avec violence peuvent clairement aussi blesser vos muscles.

Une fréquence insuffisante d’entraînement ou un entraînement non adéquat peut être la cause d’un claquage. S’entrainer est une chose, mais le faire comme il le faut est une autre affaire. Vos échauffements doivent être en accord avec l’activité que vous pratiquez au quotidien. Sinon, vous lubrifiez des zones plus ou moins inutiles pour vous, et exposez les essentielles.

Le fait de s’exercer intensivement sans repos est une grave erreur qui crée un épuisement des muscles. Plus vous lui en en demandez, plus vous avez de chance de subir une déchirure. Il y a aussi la déshydratation. Ne pas hydrater votre corps comme il le faut (moins de 1,5 l d’eau par jour), surtout quand vous êtes une personne active cause de gros désagréments dans le fonctionnement des muscles. Ils sont secs et bloquent sur des mouvements.

Les traitements

Il est d’abord important d’adopter des précautions au cours ou quand réalisez que vous faites un claquage :

  • Stopper automatiquement tout type d’activité physique ;
  • Il faut éviter tout contact avec la partie affectée ;
  • Rien ne doit se reposer sur la blessure. Le sujet ne doit pas s’appuyer non plus ;
  • Pour réduire la douleur et l’inflammation, versez de l’eau froide sur la partie. Si vous avez des poches de glaces, c’est encore mieux ;
  • Bandez légèrement pour éviter le gonflement ;
  • Si vous le pouvez, suspendez le membre pour éviter un influx sanguin et donc un œdème.

Le passage chez le médecin pour un suivi plus professionnel est indispensable. Il fera un diagnostic précis et décidera du traitement médical adéquat. Néanmoins, le repos total est la moindre des choses dans un cas de claquage musculaire. Restez hydraté (buvez beaucoup d’eau) au quotidien, cela vous aidera à évacuer les comprimés. Vous aurez surement en effet une bonne quantité d’antalgiques à ingurgiter, vu la douleur.

 

Chloé Leroy
Chloé Leroy
Rédactrice Web depuis plus de 10 ans pour divers magazines d'actualité et de blogs à thématiques variée, je viens ici me perfectionner au journalisme en ligne au sein de ce journal de Renom.

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