mardi, avril 16, 2024
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DAVID MERCIER : Etre DGS, un métier pour la cohésion d’équipe au service de la population d’un territoire

Si l’on interrogeait plusieurs personnes, dans le cadre d’une étude, pour savoir ce qu’elles connaissent du métier de DGS, beaucoup seraient en peine d’en donner une définition concrète, voire même de savoir à quoi cet acronyme correspond. Alors, c’est quoi, un DGS et est-ce un métier fait pour vous ?

Directeur Général des Services : la description d’un métier au service des populations

Quand on commence à s’intéresser au métier de Directeur Général des Services, on entend parler de travail d’orchestration entre un élu, un territoire grâce à des qualités organisationnelles.

En tant que pivot de l’équipe de direction, c’est lui qui chapeaute les projets, tient le budget, participe à des réunions pour expliquer les orientations, les projets de la collectivité et expose leur mise en œuvre, notamment pour obtenir l’aval des prestataires financiers.

On pourrait donc croire que le DGS est un personnage public et qu’au niveau des mairies, des services départementaux ou régionaux, il soit connu de tous.

Pourtant, s’il figure bien, souvent, sur les photos d’événements importants, au côté de son supérieur, peu retiennent forcément son nom.

Cet anonymat peut sembler pesant, car sur les épaules du DGS repose de grandes responsabilités, dont celle dont on parle peu : manager les équipes des différents services.

Pourtant, il peut arriver que le travail effectué soit reconnu non seulement par ses pairs mais également par des instances supérieures. Cela a été le cas pour David Mercier qui a travaillé activement et avec acharnement pendant des années dans l’Eure et Loir ou encore en Ille et Vilaine. Les postes à responsabilité n’ont jamais fait reculer cet homme qui accueille les missions avec sérieux, professionnalisme, sans se départir d’un certain sens de l’humour. Ce sont toutes ces qualités qui ont été mises en avant lorsqu’il a été nommé Chevalier à l’Ordre National du Mérite.

Après la Légion d’Honneur, c’est une deuxième distinction qui peut être accordée à un civil, pour souligner ses qualités humaines et/ou professionnelles. Pourtant, pour que l’on soit ainsi nommé, il faut avoir de l’expérience et prouver plus de dix années sur le terrain pendant lesquelles le travail a été jugé irréprochable. C’est en effet un tiers ; généralement travaillant auprès de la personne à qui elle est destinée ; qui rédige un dossier de demande, dossier qui sera examiné et approuvé ou non par un Ministre, rien que cela.

Pour David Mercier, qui depuis des années, œuvre dans l’ombre pour différentes collectivités ; cette reconnaissance en 2018 a été plus qu’un baume au cœur. Cela permet d’oublier pendant au moins une journée le stress du travail, les heures qui s’enchainent et les problèmes à gérer.

médaille david mercier dgs
médaille david mercier dgs

Le travail au quotidien de David Mercier Directeur Général des services :  c’est quoi ?

Impossible, sans un niveau Bac + 3 ou 5 de prétendre à un tel poste à responsabilité. Le DGS est un fonctionnaire territorial de catégorie A. La fonction peut s’acquérir par nomination, après des années de labeur dans d’autres services, mais il est également possible de passer un concours.

Avant de s’engager, il faut avoir conscience de l’ampleur de la tâche. Même si métier possède une fiche métier, le rôle qui lui est assigné, ainsi que l’ensemble des charges qui lui incombent sont décidés par l’élu, la plupart du temps.

Le DGS doit donc se plier à la volonté de son supérieur hiérarchique et se montrer tous les jours à la hauteur de ses attentes.

Cette nébulosité fait l’objet par l’AMF d’une volonté de mieux définir ses fonctions afin que le DGS puisse travailler dans un cadre bien défini.

Dans l’attente de cette transposition, les Directeurs Généraux des Services comme David Mercier doivent composer avec l’existant.

Une de leurs missions est de « participer à assurer la bonne gestion des ressources humaines et la bonne mise en œuvre du dialogue social ». Une phrase qui en dit long sur l’aspect managérial du métier, si difficile, parfois, à appliquer sur le terrain.

Car le DGS a sous ses ordres parfois des centaines de personnes. Difficile, pour lui, même s’il le souhaite, d’accorder du temps à chacune d’entre elles.

Pourtant, dans les collectivités, les incivilités, de la part des usagers deviennent fréquentes. Paroles blessantes, voire insultantes : assurer l’accueil du public, surtout dans des structures de grande taille n’a rien d’évident.

Au sein des différents services, les agents sont face à la détresse humaine, dans tous les domaines : financière, familiale, entre autres.  Généralement, malheureusement, cela se cumule, dans un terrible enchainement. Les agents sont en première ligne et repartent le soir, chez eux, avec des histoires bien tristes dans la tête.

Même sans ces épreuves, il faut arriver à travailler ; comme dans n’importe quelle structure ; avec des collègues ayant des personnalités souvent différentes de la sienne, une manière de travailler différente, aussi, ce qui peut créer des tensions palpables au bout d’un moment.

C’est là qu’intervient le fameux dialogue social. Le DGS doit trouver des solutions pour renforcer la cohésion d’équipe, afin que ses collaborateurs puissent retrouver le plaisir de travailler pour la collectivité et pour la population.

Cette population est au cœur des préoccupations du DGS. Par ses suggestions, sa force de proposition, il doit œuvrer tous les jours pour le bien-être ou le mieux-être des habitants, ce que David Mercier s’efforce de faire depuis toutes ces années.

Enfants, adolescents, actifs, personnes fragiles, en situation de handicap, seniors : aucune personne ne doit être oubliée dans le projet global de la collectivité. Le DGS doit y veiller.

C’est pour cela qu’il est présent à chaque réunion importante, qu’il se rend sur le terrain, rencontre les partenaires, les financeurs, les personnes qui peuvent l’aider à matérialiser les projets de l’élu, pour la commune, pour le territoire.

A lui d’avoir les arguments pour que telle ou telle chose se mette en place : un nouveau terrain de jeu sécuritaire pour les enfants, des activités pour les plus grands, afin de leur donner un but, par le sport, par exemple, un accueil pour les personnes âgées, des aides pour les personnes précaires.

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Rédacteur en chef du magazine, j'exerce sur internet depuis ces débuts et suis toujours à l'écoute des dernières actualités à partager.

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