mercredi, octobre 9, 2024

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L’amélioration de la Justice nécessite de nouveaux juges

Depuis quelques années, les citoyens français décrient la Justice de leur pays. Beaucoup d’entre eux parlent de mauvais jugement, de juge corrompu, de justice politisée et autres.

Pour mettre fin à ces problèmes qui donnent une mauvaise image au pays de la tour Eiffel, Alice Pezard propose des pistes de solutions en ce qui concerne le choix et la formation des juges.

Les valeurs au-delà des compétences

Dans ses propositions, Alice Pezard fait le tour de certaines nations et explique que les valeurs sont des critères importants qui sont bien au-delà des compétences en ce qui concerne le choix des juges. Elle ajoute à cela l’expérience que le juge doit avoir en matière de juridiction et de compréhension de la loi. L’expérience s’identifie au parcours et le parcours implique les différents exploits réalisés. Au-delà des connaissances nécessaires, il est important de prendre en compte des valeurs telles que :

  • L’indépendance ;
  • Le doute ;
  • L’empathie ;
  • L’autorité ;
  • La compassion ;
  • L’attention de l’autre ;
  • L’écoute ;
  • La curiosité :
  • Le questionnement ;
  • La curiosité intellectuelle ;
  • L’impartialité ;
  • La recherche de la neutralité.

Ces dernières ne peuvent devenir l’apanage du juge en une année. Il faut des années de travail et de remise en cause. D’après elle, un jeune magistrat de 25 ans n’aurait pas acquis une perception idéale des faits au fil du temps. Quelle que soit sa personnalité et ses connaissances, il est notoire que l’âge et le temps parcourus ne sont pas favorables à une telle perception. La tâche de juge n’est pas légère. Le recrutement des juges (homme ou femme) doit prendre (une fois encore) en compte les expériences professionnelles et humaines qui permettent à ces derniers de se sentir prêts.

justice
Crédit : Pixabay

Envisager une sixième année universitaire à l’école théorique

Au regard de l’importance de la justice notamment du juge dans la société, il faut que son cursus soit la base même de son avenir. Alice Pezard propose qu’une sixième année s’ajoute au cursus universitaire. Cette année supplémentaire sera une année qualifiante.

De façon spécifique, elle sera destinée uniquement aux futurs candidats :

  • Au barreau ;
  • À la magistrature ;
  • Au greffe ;
  • À la direction pénitentiaire.

Cette sixième année sera celle au cours de laquelle les étudiants seront prédisposés à une carrière professionnelle significative. Ils comprendront les conduites à tenir face à différentes situations juridiques. Des réseaux seront créés pour permettre à la relève d’apprendre des personnes plus expérimentées qu’elle. Les professionnels du droit qui sont assez connus pour l’efficacité et la neutralité de leurs œuvres pourront donner des cours purement techniques et pratiques aux apprenants pour un accompagnement professionnel. De même, il serait envisageable d’organiser des formations d’avocats et de juges auxquelles les régions territoriales universitaires pourraient participer.

Comment le choix de l’étudiant se ferait-il ?

Les étudiants à l’année supplémentaire devront soumettre un dossier à un comité national composé de personnalités dignes de qualité et d’expériences. Après de longues études de ces dossiers, les candidats qui seront retenus seront répartis dans différentes universités existantes. Un entretien de motivation sera adressé à ces derniers (de l’entrée à la sortie).

À la fin de l’année préparatoire, les étudiants vont passer un examen et par suite ils seront guidés par un juge confirmé qui est en effet leur tuteur. Pour être juge suppléant, l’âge minimum serait 35 ou 40 ans. Certes, ce nouveau système sera très efficace, mais il faut du temps, de l’engagement et de la rigueur pour y parvenir. Pour que la justice ne soit plus indigne et paralysée, les responsables doivent s’en préoccuper et avoir une volonté ferme.

Ces pistes de solutions ne sont peut-être pas sans limites. Néanmoins, elles apporteront à la France une nouvelle image. Cette nouvelle image se fera remarquer sur le plan de la justice et du droit. Le gouvernement ferait mieux de suivre cette feuille de route afin de mettre fin aux diverses critiques qui sont faites à l’endroit la Justice française. Une bonne Justice est avant tout un bon juge.

Céline
Céline
Je suis enseignante/chercheuse depuis plus de 15 ans et je me suis spécialisée dans le domaine de l’économie et de l'environnement. Je suis certaine que ces deux domaines sont fait pour avancer ensemble et que l’économie verte es amenée à ce développer.

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