L’économie mondiale a été fortement touchée par la pandémie de COVID-19. Notre vie à tous a été totalement bouleversée en quelques semaines. Des milliards de personnes ont dû cesser toutes leurs activités. Au cours de l’année, les ventes aux enchères ont considérablement baissé. Mais malgré cela, les prix de vente tiennent. Le printemps a été le moment le plus critique pour les galeries d’art. Durant cette période, il n’y avait ni foires, ni expositions et le volume des ventes aux enchères avait chuté de 80 %. Le monde d’aujourd’hui est interdépendant. Pour redémarrer les secteurs économiques, il faut que tous les états collaborent.
Que va devenir notre vie culturelle ?
Le monde culturel est bien la dernière préoccupation des pays occidentaux. L’art ne fait pas partie des secteurs prioritaires surtout durant cette période de crise. Pourtant l’intégration de l’art dans notre vie est nécessaire pour avoir des dirigeants et des apprenants bien préparés et bien équilibrés. Le monde culturel participe au développement et à l’éducation de la jeunesse. Présentement, les galeries d’art, les artistes et les centres artistiques traversent une phase assez difficile. Ils ont un besoin urgent de soutien. Il ne faut pas oublier que les artistes et la vie culturelle jouent un rôle moral très précieux. Ils ne participent pas seulement à l’économie locale. Ils répondent aussi à notre besoin d’amour, de beauté et de société. Pour toutes ces nombreuses raisons, la vie culturelle ne devrait pas être reléguée au second plan.
Le marché de l’art pourra-t-il survivre à cette crise ?
A cause du coronavirus, de nombreuses galeries et foires d’art ont été obligées de cesser toute activité. Les grands évènements ont tous été reportés jusqu’à nouvel ordre. Les conséquences de cette mesure sont nombreuses. Elle a causé une énorme augmentation du nombre d’informations, d’activités et de transactions relatives à l’art sur le net. En effet, les artistes se sont tournés vers internet pour sauver le reste de l’année. Cependant, les nouvelles technologies d’information et de communication permettent uniquement de vendre les œuvres d’art de moindre valeur. Les acheteurs des grandes œuvres d’art de plus de 100 000 euros n’ont pas été conquis par les transactions numériques. Les amateurs d’art interrogés disent vouloir voir les tableaux et les sculptures de leurs propres yeux. Ils ressentent le besoin d’expérimenter les chefs d’œuvres avant de les acquérir. Les expositions via internet ne les enchantent pas. La fermeture des galeries et l’annulation des évènements artistiques a entraîné une baisse du chiffre d’affaires de plus de 50 % sur le marché de l’art.
Doit-on trouver le moyen d’améliorer le marché de l’art ?
Durant ces 20 dernières années, le marché de l’art est devenu mondial. Il a connu une croissance exponentielle. La demande ne cesse d’augmenter, surtout dans les pays du golfe et la chine. De nos jours, les foires d’exposition artistique sont partout. Les populations s’y rendent pour se changer les idées et se vider l’esprit. Chaque année, on compte plus de 300 foires d’art contemporain à travers le monde. A cause de la pandémie de COVID-19, il n’y a presque pas eu d’événements artistiques en 2020. Les petites et jeunes galeries ne pourront certainement pas survivre à cette longue crise. Elles ne sont déjà plus financièrement viables. Cependant, les galeries de renom et les maisons de ventes aux enchères ont assez de ressources pour pouvoir se réinventer et s’adapter aux changements. Les ventes libres d’œuvres d’art de moindre valeur seront de plus en plus fréquentes. Les expositions disponibles sur le net sont très conviviales. Selon certaines estimations, 30 à 40 % des foires artistiques sont amenées à disparaître d’ici quelques années.