samedi, juillet 12, 2025
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Y a-t-il une différence de performance entre les différentes piles bouton ?

Actuellement, presque tous les objets au quotidien utilisent des piles afin de fonctionner. Quand ça concerne les petits objets comme les montres, les calculatrices, les balances de cuisine, les télécommandes, les cartes de vœux musicales, les petits jouets pour enfants, les stimulateurs cardiaques et les prothèses auditifs, on utilise des piles boutons. On ne s’en rend pas toujours compte pourtant, ces dernières sont très utiles au quotidien, car ce sont de vraies petites sources d’énergie.

C’est quoi une pile bouton ?

En raison de leur petite taille, les piles bouton permettent d’alimenter convenablement les petits appareils électroniques. Elles assurent aussi la sauvegarde de plusieurs systèmes informatiques. Elles se reconnaissent par leur apparence en forme de disque, elles ressemblent à un bouton. Pour l’épaisseur et le diamètre, ça dépend des modèles, c’est entre 5 et 20 mm. Concernant la hauteur, c’est entre 1 et 6 mm. Pile bouton est jetable, et elle est composée de lithium, de zinc, d’oxyde d’argent, de dioxyde de manganèse, d’oxyde de cuivre et de mono fluorure de carbone. Mais il arrive que ces piles renferment des métaux nocifs ou du mercure, dans ce cas-là, elles sont dangereuses pour les utilisateurs, surtout pour les enfants, car elles sont employées dans plusieurs jouets, et le risque est qu’ils les avalent. Mais encore, ces piles sont polluantes pour notre environnement. Pour information, elles ont plusieurs dénominations puisque chaque marque propose une appellation différente pour chaque modèle.

Les différents types de piles bouton

On trouve plusieurs types de piles bouton : les piles bouton alcalines 1,5 Volt, les piles bouton zinc/air 1,4 Volt (appareils auditifs), les piles bouton oxyde d’argent 1,55 Volt (montres) et les piles bouton lithium 3 Volts (télécommandes). Les piles bouton alcalines sont les plus performantes, les plus courantes et les plus populaires. Elles ont une grande capacité à stocker l’énergie, ce qui fait qu’elles sont capables d’alimenter un appareil électronique pendant une longue période. Les piles bouton à l’oxyde d’argent sont également très répandues, et elles sont utilisées afin de faire fonctionner les petits appareils. Elles ont une petite quantité d’argent, et ce sont les seules piles qui peuvent être valorisées pendant le recyclage. Concernant les piles bouton au lithium, elles peuvent facilement glisser dans plusieurs applications. Elles affichent une plage de fonctionnement très large -60 + 70 °C, et c’est ce qui fait qu’elles sont essentielles pour les applications extérieures.

Le fonctionnement d’une pile bouton

piles bouton
Crédit : Twenty20

À l’inverse des autres piles, les piles bouton plates, circulaires et non rechargeables ont la particularité de délivrer un faible courant sur une longue période. Elles génèrent une tension entre 1,5 et 3 Volts, et elles peuvent alimenter un appareil électronique pendant plusieurs années. Elles ont une longue durée de vie, elles ne se déchargent pas rapidement, elles gardent leur charge longtemps sans perdre leur puissance et leur performance. Très efficaces, elles sont faites pour les appareils autonomes fonctionnant sur une longue durée comme les appareils auditifs, les alarmes sans fil…

Manon
Manon
Je m’appelle Manon, j’ai 31 ans et je termine actuellement mon Master d’ingénierie informatique à l’École 42 Sud. Entre deux sprints de code et trois cafés serrés, je tiens Circuit Féminin, un blog où je décortique l’actualité high‑tech avec la curiosité d’une hacker‑en‑herbe et l’enthousiasme d’une gosse devant un distributeur de composants. Mon parcours express DUT Informatique à Montpellier : j’y ai appris que git push --force peut briser des amitiés. Année sabbatique dans une start‑up IoT à Berlin : j’y ai découvert le pouvoir d’un Raspberry Pi sur une serre connectée. Retour en France pour un Master spécialisé en cybersécurité, IA embarquée et design d’API. Pourquoi j’écris ? Parce que l’actu high‑tech file plus vite qu’un script Python mal optimisé. Mon blog me sert de « logbook » : je mets noir sur blanc ce que j’apprends, je démystifie le jargon et j’invite les curieux à saisir le tournevis numérique. Mes terrains de jeu favoris Cybersécurité du quotidien : comment patcher, chiffrer, dormir tranquille. Edge AI & Tiny ML : faire tenir un réseau de neurones dans une montre connectée. Eco‑hardware : low‑power n’est pas low‑fun ; vive RISC‑V et le recyclage de cartes. Développement back‑end moderne : APIs REST vs GraphQL, guerre froide à portée de commit. UX inclusive : parce qu’une interface qui ignore la diversité finit toujours par bugger socialement. Mon style en trois lignes Premier degré pédagogique : j’explique comme si ma grand‑mère voulait coder un bot Telegram. Second degré geek : gifs, memes et punchlines, mais jamais aux dépens de la rigueur. Troisième degré engagé : open‑source, éthique et accessibilité ; sinon, à quoi bon innover ? En dehors du clavier Je retape de vieux amplis à lampes, j’apprends le japonais grâce à une appli que j’ai forkée, et je cours des semi‑marathons avec un tracker maison imprimé en 3D – rien que pour grapher ma VMA sur Grafana. Rejoins‑moi sur N9ws.com ! Que tu veuilles monter ta première stack Kubernetes ou juste comprendre pourquoi ton smartphone chauffe comme un four à pizza, je t’embarque dans mes explorations. La tech n’a jamais été aussi exaltante – et elle est encore meilleure quand on la raconte ensemble.