mercredi, juillet 2, 2025
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Quel pourcentage de la population en Afrique est connecté à Internet ?

Partout dans le monde, ce sont les Africains qui sont les moins connectés à Internet. Le fossé est grand entre ce continent et le reste du monde quand on parle de cette technologie numérique. Néanmoins, de plus en plus de personnes utilisent Internet en Afrique. Pour connaître le pourcentage de la population en Afrique connecté à Internet, il faut lire attentivement ce qui va suivre.

Internet en Afrique

Le digital en Afrique commence à s’implanter, car le nombre de personnes qui utilise Internet a augmenté, 46 % de la population totale du continent. Les données sur le site « Internet World Stats » indiquent que 634 863 000 individus sur un total de 1,3 milliard utilisent Internet. Pour information, en 2011, le taux était de 13,5 % environ, et l’année 2018, c’est passé à 28 %. Même si dans d’autres pays, il y a des avancées technologiques majeures, force est d’admettre qu’en Afrique, les lacunes persistent concernant les infrastructures qui permettent de proposer un service Internet stable et rapide. D’ailleurs, la connexion 3G est encore utilisée sur le continent, et cela limite la vitesse de connexion à moins de 5 Mb/s. Même s’il y a des infrastructures, elles sont médiocres. De plus, précisons l’autre facteur ne permettant pas de fournir une bonne connexion à la population, c’est le coût assez élevé des services. En effet, dans plus de 18 pays, donc la majorité en Afrique subsaharienne, le coût de l’abonnement à Internet est supérieur au revenu moyen. Toutefois, les grandes firmes américaines comme Facebook et Google commencent à vraiment s’intéresser à l’Afrique pour le développement de nouveaux projets.

Les pays avec le plus grand nombre d’utilisateurs d’Internet en Afrique

internet afrique
Crédits : Pixabay

C’est le Maroc qui est le pays avec le plus grand nombre d’utilisateurs d’Internet en Afrique avec un pourcentage de 62 %. Il est suivi par les îles Seychelles (59 %) et le Cap-Vert (57%). Après, il y a l’Afrique du Sud dont Djibouti, Maurice et Tunisie (56 %), le Gabon (50 %), l’Algérie (48 %) et l’Égypte (45 %). Nigéria et Kenya font aussi partie de cette liste. Dans ces pays, plus de la moitié de population est connectée au web. Même s’il y a un nombre élevé d’utilisateurs, la connectivité n’est pas stable tout en étant lente. Et encore, l’accès à cette technologie reste cher pour beaucoup de personnes. Cependant, il y a des pays ayant un faible taux d’utilisateurs d’Internet comme le Rwanda, la Libye et le Cameroun (22 %). Il y a également Guinée équatoriale, Burundi, Somalie, Niger, Tchad, Sierra Leone, Sao Tomé et Érythrée.

Parmi les utilisateurs d’Internet en Afrique, la majorité d’entre eux sont des jeunes entre 15 et 24 ans. Ils sont 40 % à avoir accès à Internet contre 27 % pour le reste de la population. C’est un pourcentage promettant pour le bon développement d’Internet dans le continent d’autant plus que la plupart des habitants ont moins de 20 ans. Certes, il y a encore beaucoup de travail à faire, mais avec les bonnes infrastructures, Internet sera un élément clé dans le développement économique du continent africain.

Manon
Manon
Je m’appelle Manon, j’ai 31 ans et je termine actuellement mon Master d’ingénierie informatique à l’École 42 Sud. Entre deux sprints de code et trois cafés serrés, je tiens Circuit Féminin, un blog où je décortique l’actualité high‑tech avec la curiosité d’une hacker‑en‑herbe et l’enthousiasme d’une gosse devant un distributeur de composants. Mon parcours express DUT Informatique à Montpellier : j’y ai appris que git push --force peut briser des amitiés. Année sabbatique dans une start‑up IoT à Berlin : j’y ai découvert le pouvoir d’un Raspberry Pi sur une serre connectée. Retour en France pour un Master spécialisé en cybersécurité, IA embarquée et design d’API. Pourquoi j’écris ? Parce que l’actu high‑tech file plus vite qu’un script Python mal optimisé. Mon blog me sert de « logbook » : je mets noir sur blanc ce que j’apprends, je démystifie le jargon et j’invite les curieux à saisir le tournevis numérique. Mes terrains de jeu favoris Cybersécurité du quotidien : comment patcher, chiffrer, dormir tranquille. Edge AI & Tiny ML : faire tenir un réseau de neurones dans une montre connectée. Eco‑hardware : low‑power n’est pas low‑fun ; vive RISC‑V et le recyclage de cartes. Développement back‑end moderne : APIs REST vs GraphQL, guerre froide à portée de commit. UX inclusive : parce qu’une interface qui ignore la diversité finit toujours par bugger socialement. Mon style en trois lignes Premier degré pédagogique : j’explique comme si ma grand‑mère voulait coder un bot Telegram. Second degré geek : gifs, memes et punchlines, mais jamais aux dépens de la rigueur. Troisième degré engagé : open‑source, éthique et accessibilité ; sinon, à quoi bon innover ? En dehors du clavier Je retape de vieux amplis à lampes, j’apprends le japonais grâce à une appli que j’ai forkée, et je cours des semi‑marathons avec un tracker maison imprimé en 3D – rien que pour grapher ma VMA sur Grafana. Rejoins‑moi sur N9ws.com ! Que tu veuilles monter ta première stack Kubernetes ou juste comprendre pourquoi ton smartphone chauffe comme un four à pizza, je t’embarque dans mes explorations. La tech n’a jamais été aussi exaltante – et elle est encore meilleure quand on la raconte ensemble.