mercredi, avril 24, 2024
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Ratification du plan de la relance de l’économie : la fin d’un drame politique aux USA

Donald Trump a longuement menacé de plomber le second plan de relance de l’économie avant de l’autoriser ce 27 décembre 2020. 900 milliards de dollars seront donc reversés pour secourir une économie en danger. Pourquoi un tel projet avait-il été rejeté par le président sortant ? Quels sont les enjeux politiques du refus puis de l’acceptation du principal occupant de la maison blanche ?

Gros points du second plan de relance de l’économie des États-Unis

Le projet soumis au président américain pour son homologation comporte plusieurs lignes d’action. Jugé incontournable pour sauver l’économie en péril, il prévoit des aides destinées aux familles.

Une partie sera attribuée aux petites entreprises touchées par la crise du coronavirus. Dans le projet, chaque Américain devrait jouir d’un chèque de 600 dollars. 600 autres dollars supplémentaires devraient être reversés par enfant en charge. Aussi, 284 milliards sont prévus pour voler au secours des sociétés.

Les allocations au chômage dans ce nouveau plan sont revues à la hausse de 300 dollars. En outre, il faut noter qu’une partie du budget devrait aider à la distribution équitable des vaccins anti-Covid.

Pourquoi la ratification du plan avait-elle été contestée par le président ?

Conformément au projet, le chèque qui serait envoyé aux Américains est de 600 dollars. Pour le président, ce montant devrait être revu à la hausse. Il proposa 2 000 dollars plutôt ou 4 000 dollars pour un couple.

Les aides aux régimes étrangers ont aussi déplu à Monsieur Trump. Loin d’exiger la hausse du budget alloué pour cela, il suggéra carrément leur suppression. Il disait expressément dans sa vidéo : « Je demande également au Congrès de me débarrasser des éléments inutiles et coûteux de cette loi ».

Le président sortant s’indigne aussi du fait que le plan pour la Covid passait carrément à côté de son but. Il déprécia les financements pour l’armée égyptienne ainsi que les aides pour le Cambodge et la Birmanie. Enfin, le locataire de la maison blanche estime que le plan représente plutôt un cadeau pour la Chine et la Russie.

Les enjeux politiques de la crise et de la levée du veto présidentiel

Ce projet de loi a longuement divisé les démocrates et les républicains qui étaient d’avis diamétralement opposés. Les premiers jugent le montant de 900 milliards de dollars trop insignifiant et l’autre camp le trouve largement suffisant. Toutefois, avec la signature du président, un consensus vient d’être trouvé.

Malheureusement, le retard de signature a eu des incidences négatives sur certains programmes. Il s’agit par exemple de deux aides destinées aux chômeurs qui ont pris fin ce week-end. Les bénéficiaires enregistreront un retard de leurs prochains paiements.

Si la loi n’est pas rétroactive, ils risquent même de perdre une semaine du montant de leur allocation. Pour le sénateur démocrate de l’Oregon Ron Wyden, l’hésitation de D. Trump a occasionné des difficultés et du stress inutile. Selon lui, des familles de chômeurs auront sûrement du mal à payer leur loyer et tenir d’autres engagements.

Toutefois, avec la signature du projet, le géant américain évitera un « shutdown ». En effet, si l’accord du président n’avait pas été donné, les agences fédérales manqueraient de financement. Ceci aurait pu engendrer la fermeture de l’administration américaine.

Enfin, avec la levée du veto présidentiel, des millions de chômeurs américains pourront de nouveau jouir de leurs indemnités de chômage.

Corentin Boyer
Corentin Boyer
Correspondant politique au sein d'un grand quotidien national, je viens apporter mes compétences politiques et juridiques aux lecteurs de N9ws.com

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