lundi, août 18, 2025
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Soudage par énergie électrique : quel est son fonctionnement et son utilité ?

Le soudage permet d’assembler différentes pièces métalliques de façon permanente. Le but est d’assurer la continuité métallique entre ces pièces. Suivant les caractéristiques des métaux (zinc, inox, acier, aluminium, or, fonte, cuivre…), l’énergie utilisée lors du soudage est différente toutefois, ce qui nous intéresse ici c’est le soudage par énergie électrique. Vous allez tout de suite découvrir son fonctionnement et son utilité.

Le fonctionnement du soudage par énergie électrique

Le soudage par énergie électrique est une technique d’élévation de température au point de fusion obtenu avec l’usage d’un arc électrique. L’échauffement créé par la résistivité des métaux entrant en contact avec l’électricité élève la température au point de soudure jusqu’à la fusion du métal. Plusieurs procédés de soudage emploient l’énergie électrique puisque la chaleur de l’arc peut être condensée et contrôlée en toute facilité. Ainsi, il y a différentes techniques de soudage à l’électricité ou à l’arc à ne citer que la soudure plasma, la soudure TIG… L’équipement suivant le principe du soudage tig comprend de nombreux éléments : le poste à souder qui est le générateur électrique, l’électrode soudure pour le transport de l’énergie électrique (fusible ou non fusible), le fil à souder qui est le métal d’apport permettant de lier 2 pièces tout en faisant office de conducteur de courant électrique ainsi que la baguette à souder. En guise d’information, on trouve différents types de soudures : la soudure homogène (métal de même nature), la soudure hétérogène de type A (métaux de base de même nature avec un métal d’apport d’une autre nature) et la soudure hétérogène de type B (métaux de base et métaux d’apport de nature différente). Le métal d’apport n’est pas toujours nécessaire, surtout si c’est la soudure de pièces en métal minces comme la soudure de tôle fine.

L’utilité du soudage par énergie électrique

soudage par énergie électrique
Crédits : Pixabay

Le procédé de soudage par énergie électrique présente de multiples avantages. Avant tout, ça ne nécessite pas beaucoup de contraintes. C’est simple à utiliser avec une vitesse de soudage TIG assez rapide. C’est également un bon choix quand il faut souder des pièces qui demandent une résistance assez élevée. Le soudage à électricité ou à l’arc connecte de manière instantanée les mêmes matériaux en métal, et ce, de façon permanente. Après l’assemblage, les soudures bénéficieront de la même force que les métaux de base. C’est efficace avec l’arc électrique formé à plus de 3.000°C, il y a une parfaite résistance de la soudure. La qualité des métaux reste donc intacte, il n’y a ni ajout ni de disparition des éléments. Également, l’étanchéité est assurée. Le soudage TIG est ainsi de grande qualité, il y a d’excellentes caractéristiques mécaniques. Mais encore, c’est économique en considérant l’envergure des travaux que ce procédé est capable de faire, et c’est adaptable à presque toutes les matières en métal. Pour tous ses avantages, le soudage par énergie électrique est conseillé pour certains travaux comme la ferronnerie, la serrurerie…

Lors de la soudure électrique, il est essentiel d’adopter des mesures de protection adéquates, car la lumière de l’arc renferme des rayons ultraviolets et infrarouges ainsi que d’autres espèces lumineuses, des vapeurs de métal et de fumée et d’autres substances néfastes.

Manon
Manon
Je m’appelle Manon, j’ai 31 ans et je termine actuellement mon Master d’ingénierie informatique à l’École 42 Sud. Entre deux sprints de code et trois cafés serrés, je tiens Circuit Féminin, un blog où je décortique l’actualité high‑tech avec la curiosité d’une hacker‑en‑herbe et l’enthousiasme d’une gosse devant un distributeur de composants. Mon parcours express DUT Informatique à Montpellier : j’y ai appris que git push --force peut briser des amitiés. Année sabbatique dans une start‑up IoT à Berlin : j’y ai découvert le pouvoir d’un Raspberry Pi sur une serre connectée. Retour en France pour un Master spécialisé en cybersécurité, IA embarquée et design d’API. Pourquoi j’écris ? Parce que l’actu high‑tech file plus vite qu’un script Python mal optimisé. Mon blog me sert de « logbook » : je mets noir sur blanc ce que j’apprends, je démystifie le jargon et j’invite les curieux à saisir le tournevis numérique. Mes terrains de jeu favoris Cybersécurité du quotidien : comment patcher, chiffrer, dormir tranquille. Edge AI & Tiny ML : faire tenir un réseau de neurones dans une montre connectée. Eco‑hardware : low‑power n’est pas low‑fun ; vive RISC‑V et le recyclage de cartes. Développement back‑end moderne : APIs REST vs GraphQL, guerre froide à portée de commit. UX inclusive : parce qu’une interface qui ignore la diversité finit toujours par bugger socialement. Mon style en trois lignes Premier degré pédagogique : j’explique comme si ma grand‑mère voulait coder un bot Telegram. Second degré geek : gifs, memes et punchlines, mais jamais aux dépens de la rigueur. Troisième degré engagé : open‑source, éthique et accessibilité ; sinon, à quoi bon innover ? En dehors du clavier Je retape de vieux amplis à lampes, j’apprends le japonais grâce à une appli que j’ai forkée, et je cours des semi‑marathons avec un tracker maison imprimé en 3D – rien que pour grapher ma VMA sur Grafana. Rejoins‑moi sur N9ws.com ! Que tu veuilles monter ta première stack Kubernetes ou juste comprendre pourquoi ton smartphone chauffe comme un four à pizza, je t’embarque dans mes explorations. La tech n’a jamais été aussi exaltante – et elle est encore meilleure quand on la raconte ensemble.