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Sous quelles conditions les consultations de psy en ligne sont remboursées ?

Depuis le mois d’avril 2022, l’Assurance maladie a décidé de rembourser les consultations chez les psychologues au regard des conséquences de l’épidémie du coronavirus sur le moral de tout le monde. Le dispositif est nommé MyPsy, et il est à la destination de toute personne souffrant de troubles anxieux et dépressifs d’intensité légère à modérée. Cependant, il y a des conditions à respecter pour pouvoir bénéficier de ce remboursement, et les voici.

Les conditions de remboursement des consultations

Afin de profiter du remboursement des consultations chez un psy en ligne gratuit, il faut respecter quelques conditions. Avant tout, cela ne concerne que les individus déprimés ou angoissés. Les raisons de la consultation comprennent aussi les gens anxieux, ceux en situation de mal-être, ceux ayant un souci lié à l’alcool, au tabac ou au cannabis ainsi que ceux qui souffrent d’un TCA (Trouble de Comportement Alimentaire). Ces consultations remboursées par l’Assurance maladie sont accessibles à partir de 3 ans donc, tout le monde peut en profiter. Afin de bénéficier de ce dispositif, il faut présenter au psychologue le « courrier d’adressage » donné par un médecin (gériatre, généraliste, pédiatre…). Il évalue l’état de santé et prescrit ou non un accompagnement psychologique. Si on remplit ces conditions, l’Assurance maladie rembourse 8 consultations par an chez un psychologue. Un renouvellement annuel est possible, mais sur prescription médicale. Pour information, certains sites comme Helpsy proposent également un remboursement des consultations sous certaines conditions.

Le fonctionnement du remboursement des consultations

Grâce à la plateforme MyPsy, les consultations remboursées peuvent se dérouler en ligne, mais la première séance doit se faire en présentiel. Au terme de chaque consultation, le psychologue donne au patient une feuille de soins et demande un montant de 40 euros, le tarif de la consultation d’évaluation et 30 euros pour chaque séance de suivi. Il n’y a pas de dépassement d’honoraire. Après, le patient envoie le courrier d’adressage et la feuille de soins à son organisme d’Assurance maladie. Sur les 8 séances par an, 60 % sont pris en charge par l’Assurance maladie, et 40 % par la complémentarité santé ou la mutuelle. Dans certaines situations, l’Assurance maladie rembourse à 100 % la séance. Le psychologue est tout de suite payé sans avance de frais. C’est surtout le cas pour les bénéficiaires de la CSS (Complémentaire Santé Solidaire) ou de l’AME (Aide Médicale d’État) ainsi que pour les soins en lien avec une maladie, la maternité, un accident de travail ou une maladie professionnelle.

Les psychologues à approcher

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Crédits : Pixabay

Pour un remboursement des consultations de psychologie, il ne faut approcher que les professionnels inscrits sur la plateforme MyPsy. Ce sont des psychologues volontaires qui ont signé une convention avec l’Assurance maladie. Qu’ils exercent en libéral ou en tant que salariés au sein d’un centre de santé ou d’une maison de santé pluriprofessionnelle, ces psychologues conventionnés avec l’Assurance maladie sont choisis suivant les critères établis par les représentants du métier. À noter que cette activité conventionnée ne doit concerner qu’une partie de leur activité. Ils peuvent exercer en même temps avec leurs propres tarifs sans remboursement de la Sécurité sociale. En matière de consultation, les tarifs les moins chers sont entre 30 et 40 euros, et les plus onéreux peuvent monter jusqu’à 100 euros la séance.

Manon
Manon
Je m’appelle Manon, j’ai 31 ans et je termine actuellement mon Master d’ingénierie informatique à l’École 42 Sud. Entre deux sprints de code et trois cafés serrés, je tiens Circuit Féminin, un blog où je décortique l’actualité high‑tech avec la curiosité d’une hacker‑en‑herbe et l’enthousiasme d’une gosse devant un distributeur de composants. Mon parcours express DUT Informatique à Montpellier : j’y ai appris que git push --force peut briser des amitiés. Année sabbatique dans une start‑up IoT à Berlin : j’y ai découvert le pouvoir d’un Raspberry Pi sur une serre connectée. Retour en France pour un Master spécialisé en cybersécurité, IA embarquée et design d’API. Pourquoi j’écris ? Parce que l’actu high‑tech file plus vite qu’un script Python mal optimisé. Mon blog me sert de « logbook » : je mets noir sur blanc ce que j’apprends, je démystifie le jargon et j’invite les curieux à saisir le tournevis numérique. Mes terrains de jeu favoris Cybersécurité du quotidien : comment patcher, chiffrer, dormir tranquille. Edge AI & Tiny ML : faire tenir un réseau de neurones dans une montre connectée. Eco‑hardware : low‑power n’est pas low‑fun ; vive RISC‑V et le recyclage de cartes. Développement back‑end moderne : APIs REST vs GraphQL, guerre froide à portée de commit. UX inclusive : parce qu’une interface qui ignore la diversité finit toujours par bugger socialement. Mon style en trois lignes Premier degré pédagogique : j’explique comme si ma grand‑mère voulait coder un bot Telegram. Second degré geek : gifs, memes et punchlines, mais jamais aux dépens de la rigueur. Troisième degré engagé : open‑source, éthique et accessibilité ; sinon, à quoi bon innover ? En dehors du clavier Je retape de vieux amplis à lampes, j’apprends le japonais grâce à une appli que j’ai forkée, et je cours des semi‑marathons avec un tracker maison imprimé en 3D – rien que pour grapher ma VMA sur Grafana. Rejoins‑moi sur N9ws.com ! Que tu veuilles monter ta première stack Kubernetes ou juste comprendre pourquoi ton smartphone chauffe comme un four à pizza, je t’embarque dans mes explorations. La tech n’a jamais été aussi exaltante – et elle est encore meilleure quand on la raconte ensemble.