vendredi, juillet 26, 2024

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2020, l’une des années les plus chaudes

D’après le service européen Copernicus, l’année 2020 fait partie des périodes les plus chaudes jamais enregistrées. Comme l’année 2016, 2020 a fini à 1,25 °C au-dessus de la période préindustrielle. Une synthèse plus complète est attendue le jeudi 14 janvier 2021. Les chiffres définitifs concernant les températures de l’année passée seront publiés ce jour-là par l’OMM (Organisation Météorologique Mondiale). Cette structure s’appuiera sur les observations de la NASA, de Copernicus, du service japonais de météorologie, de la NOAA (Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique) et des services météorologiques britanniques. L’Organisation Météorologique Mondiale avait déclaré en décembre que 2020 faisait partie des trois années les plus chaudes.

2,2 °C au-dessus de la période préindustrielle en Europe

En 2020, un phénomène climatique nommé La Niña a été enregistré. Ce phénomène entraîne une baisse globale des températures. En 2016, un phénomène océanique naturel similaire aux tendances inverses avait été noté. Sans les impacts de La Niña, 2020 serait sans nulle doute, l’année la plus chaude jamais enregistrée. Durant cette période, le continent européen a été marqué par une vague de chaleur exceptionnelle (1,6 °C au-dessus de l’époque 1981-2010, 0,4 °C au-dessus de 2019, 2,2 °C au-dessus de la période préindustrielle).  Les objectifs de l’accord qui concernent la planète toute entière n’ont pas été atteints. Le réchauffement est beaucoup plus rapide dans certaines régions. Il faut également garder à l’esprit que les terres se réchauffent plus vite que les océans. La situation en Arctique est beaucoup plus critique que celle de l’Europe. Dans cette zone, les températures en 2020 ont dépassé la moyenne de référence de 6 °C.

Loin de la trajectoire de l’accord de Paris

Au cours de l’année 2020, des feux de forêts très intenses se sont produits en Sibérie. Cela a conduit à la libération de 244 mégatonnes de dioxyde de carbone (CO2). Il est devenu urgent de trouver des moyens pour réduire considérablement les émissions et prévenir les effets néfastes sur le climat. Les conséquences du réchauffement climatique se font déjà sentir à travers la planète. Des canicules exceptionnelles ont été notées. La banquise est en train de fondre, les précipitations ont augmenté de manière exponentielle et les ouragans dans les Caraïbes se sont accentués. La situation risque de s’aggraver si nous ne changeons pas certaines de nos habitudes. L’objectif de l’accord de Paris qui consiste à maintenir le réchauffement en dessous de +2 °C est loin d’être atteint.

Stopper les émissions de CO2

La pandémie de Covid-19 a eu un impact considérable sur l’économie. Des milliers de sociétés ont dû interrompre toutes leurs activités. Les émissions de CO2 ont baissé de 7 % au cours de l’année 2020. Mais malgré cela, on note une hausse de la concentration de CO2 dans l’atmosphère. Elle a atteint le niveau maximal en mai 2020 (413 ppm). Pour que la situation s’améliore vraiment, il faut que les émissions mondiales nettes soient réduites à zéro. Si ce n’est pas le cas, le CO2 va continuer de s’accumuler dans l’atmosphère. Un nouveau changement climatique risque de se produire.

Nathalie Chambon
Nathalie Chambon
Fan de décoration et de design, j'en fais désormais mon métier, notamment grâce à ce journal où je viens parler de déco, de mode et des dernières tendances en terme d'architecture.

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