mercredi, juillet 2, 2025
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Comment fonctionne une imprimante 3D ?

L’imprimante 3D est une véritable révolution technologique. D’ailleurs, elle est de plus en plus utilisée dans divers secteurs d’activité, mais nombreux sont aussi les particuliers qui s’y intéressent réellement. Si vous envisagez d’en acheter une, le mieux ne serait-il pas de bien comprendre d’abord son fonctionnement ! Pour tout savoir sur l’imprimante 3D, vous êtes invité à poursuivre votre lecture.

L’impression 3D, c’est quoi exactement ?

À l’inverse du meulage et du fraisage, l’impression 3D repose sur la fabrication additive. C’est le fait d’ajouter des matières par couche. Le principe est le même qu’importe le champ d’application, il y a une superposition de petites particules pour créer l’objet en 3D. Elle permet la matérialisation digitale en trois dimensions selon l’axe X, Y et Z grâce à un scanner 3D. L’utilisation de l’impression 3D est avantageuse. Avant tout, elle fait gagner du temps dans la réalisation d’un prototypage rapide tout en garantissant une production efficace. Aussi, elle optimise la matière première, ce qui évite les pertes que l’on constate avec les machines traditionnelles.

Le fonctionnement de l’imprimante 3D

Pour marcher, l’imprimante tridimensionnelle comprend différents éléments avec chacun leurs propres rôles. Il y a le consommable, il faut faire l’achat de filaments 3D, de poudre ou de résine. Après, on trouve le fichier du modèle 3D sous forme STL comme OBJ ainsi que le slicer. Ce dernier guide l’appareil via un fichier d’impression G-code. Il faut aussi un ordinateur. Afin de réaliser une impression 3D, on doit d’abord envoyer le modèle à l’imprimante. Grâce à cela, elle peut identifier l’objet à matérialiser. Ensuite, il faut introduire dans le slicer le filament afin de procéder à son chauffage sur le plateau d’impression et à son découpage en particules fines. Puis, les particules produites vont se superposer pour être imprimées.

Les diverses techniques d’impression 3D

On trouve plusieurs techniques d’impression 3D, mais seulement 3 d’entre elles sortent du lot. Il s’agit du dépôt de matière fondu avec un filament, de la polymérisation lumineuse avec de la résine et du frittage laser ou fusion avec la poudre.

imprimante 3D
Crédits : Pixabay
  • Le dépôt de matière fondu avec un filament: Cette technique aussi appelée FDM (Fused Deposition Modeling) comprend plusieurs éléments. On parle de la mémoire de masse avec le G-code pour guider le slicer, des composants électroniques pour le contrôle de l’imprimante 3D, des 3 moteurs, de la tête d’impression (moteur, résistance chauffante, ventilateur et buse), de la bobine de filament et du cadre ou châssis pour le maintien de l’ensemble. Différents filaments peuvent être utilisés : cuivre, PLA, ABS, PETG, nylon, bronze ou TEP flexibles.
  • La polymérisation lumineuse avec de la résine: Les imprimantes 3D avec cette technologie sont plus onéreuses, car la résine coûte cher. Selon l’outil de polymérisation, il y a 3 formes : laser UV, lampe de projection UV et écran lumineux UV. Pour les composants de l’imprimante 3D, notons la mémoire de masse, le châssis, la carte électronique et le plateau chauffant. Il y a encore le réservoir de résine et l’écran d’impression.
  • Le frittage laser ou fusion avec la poudre: Ce type d’imprimante 3D est plus précise, de la sorte, il est plus cher. Le consommable se décline sous différentes formes : céramiques, métalliques ou thermoplastiques. Cette machine est dotée des mêmes éléments que le premier modèle, à la différence de la présence d’un bac d’impression pour accueillir la poudre, du laser pour la faire fondre et de la lentille de réflexion.

Les avantages de l’imprimante 3D

Pour les particuliers, l’imprimante 3D permet la création de divers objets utiles au quotidien. Il est ainsi possible de concevoir avec cet appareil des jouets, de la vaisselle… Avec sa grande précision, on peut même réaliser des objets complexes et techniques. C’est le parfait outil pour le développement de la créativité. L’imprimante 3D est également utile dans la réparation des objets cassés. S’il y a une pièce défectueuse sur n’importe quel appareil, il suffit de la modéliser sur l’ordinateur et de laisser l’imprimante 3D effectuer sa reproduction exacte. Toutefois, cette machine révolutionnaire a quelques limites. Il y a la limite quant à la matière utilisée. Jusqu’à maintenant, on ne peut créer avec que des objets en plastique, car cette matière fond à partir de 130° alors que le métal demande une température de fusion de 1000°. L’autre limite concerne la taille de l’objet, mais on peut quand même fabriquer un plus grand objet en le concevant plusieurs fois.

Manon
Manon
Je m’appelle Manon, j’ai 31 ans et je termine actuellement mon Master d’ingénierie informatique à l’École 42 Sud. Entre deux sprints de code et trois cafés serrés, je tiens Circuit Féminin, un blog où je décortique l’actualité high‑tech avec la curiosité d’une hacker‑en‑herbe et l’enthousiasme d’une gosse devant un distributeur de composants. Mon parcours express DUT Informatique à Montpellier : j’y ai appris que git push --force peut briser des amitiés. Année sabbatique dans une start‑up IoT à Berlin : j’y ai découvert le pouvoir d’un Raspberry Pi sur une serre connectée. Retour en France pour un Master spécialisé en cybersécurité, IA embarquée et design d’API. Pourquoi j’écris ? Parce que l’actu high‑tech file plus vite qu’un script Python mal optimisé. Mon blog me sert de « logbook » : je mets noir sur blanc ce que j’apprends, je démystifie le jargon et j’invite les curieux à saisir le tournevis numérique. Mes terrains de jeu favoris Cybersécurité du quotidien : comment patcher, chiffrer, dormir tranquille. Edge AI & Tiny ML : faire tenir un réseau de neurones dans une montre connectée. Eco‑hardware : low‑power n’est pas low‑fun ; vive RISC‑V et le recyclage de cartes. Développement back‑end moderne : APIs REST vs GraphQL, guerre froide à portée de commit. UX inclusive : parce qu’une interface qui ignore la diversité finit toujours par bugger socialement. Mon style en trois lignes Premier degré pédagogique : j’explique comme si ma grand‑mère voulait coder un bot Telegram. Second degré geek : gifs, memes et punchlines, mais jamais aux dépens de la rigueur. Troisième degré engagé : open‑source, éthique et accessibilité ; sinon, à quoi bon innover ? En dehors du clavier Je retape de vieux amplis à lampes, j’apprends le japonais grâce à une appli que j’ai forkée, et je cours des semi‑marathons avec un tracker maison imprimé en 3D – rien que pour grapher ma VMA sur Grafana. Rejoins‑moi sur N9ws.com ! Que tu veuilles monter ta première stack Kubernetes ou juste comprendre pourquoi ton smartphone chauffe comme un four à pizza, je t’embarque dans mes explorations. La tech n’a jamais été aussi exaltante – et elle est encore meilleure quand on la raconte ensemble.